• Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • S'identifier
mardi, 13 mai, 2025
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
عربي
TUNISIE DIRECT
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
TUNISIE DIRECT
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Page d'accueil INTERNATIONAL

Dans le monde ces dernières heures

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 2 ans
dans INTERNATIONAL, Les infos du jour, SLIDER
Dans le monde, ces dernières heures…
Share on FacebookShare on Twitter
La Russie tente de satisfaire l'Algérie pour exporter son blé

ALGERIE – L’Algérie n’achète plus son blé exclusivement de la France, qui était depuis toujours son fournisseur traditionnel. Depuis la modification, en 2020, de son cahier des charges, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a diversifié ses sources d’approvisionnement. Il affirme être satisfait du blé russe, rapporte Maghreb Emergent.

Lire aussi

Le ministre de l’emploi annonce plus de 20 000 recrutements dans la fonction publique en 2026

Pour lutter contre le stress hydrique, la Tunisie provoque sa première pluie artificielle

En effet, lors du Global Grain, qui s’est déroulé à Genève, du 15 au 17 novembre, le secrétaire général de l’OAIC, Nasreddine Messaoudi, a déclaré ; « nous avons été satisfaits des blés importés de Russie ».

Le responsable de l’Office public chargé des importations de céréales, a précisé que les taux de protéines des lots russes étaient bons, tout comme les W (force boulangère), « souvent supérieurs aux origines européennes ». Les poids spécifiques (PS) se sont également avérés plus élevés en moyenne que ceux de l’UE d’après lui, sachant que ces remarques concernent également la récolte 2021, année durant laquelle l’Hexagone a connu quelques déboires sur ce paramètre.

Concernant les taux de grains punaisés, Messaoudi a indiqué qu’il y a eu des progrès. « Nous avons des valeurs comprises entre 0,3% et 0,4% », a-t-il précisé. L’OAIC, faut-il le rappeler, avait révisé à la hausse le taux autorisé de grains punaisés, qui est passé de 0,5% à 1%, ce qu’il lui a ouvert l’importation du blé d’origine mer Noire. Depuis, la Russie a régulièrement exporté des volumes sur l’Algérie.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’OAIC a expliqué que l’Algérie tente de diversifier un maximum ses sources d’approvisionnements, « auprès de 18 pays », dans un contexte de forte volatilité et de haut niveau des prix du blé. Il a également indiqué que « toutes les origines importées, incluant européennes (et françaises) ont donné satisfaction ».

MAROC – Le Front social marocain a lancé, dimanche, un appel à participer à une marche nationale prévue dimanche 4 décembre à Rabat. Dans un communiqué, le mouvement a expliqué que cette marche intervient pour «protester contre ce que vit le peuple marocain en termes de prix exorbitants, de répression systématique et d’oppression sociale globale». La marche nationale se tiendra sous le slogan «Tous contre la cherté, l’oppression et l’oppression».

La marche populaire appellera ainsi à «annuler les mesures injustes contenues dans le projet de loi de finances et adopter des mesures alternatives pour alléger le fardeau des prix élevés et de la pauvreté» et à «réduire les prix du carburant et nationaliser la société La Samir pour contribuer à la sécurité énergétique de notre pays et restituer les fonds pillés que le lobby du carburant a dévorés». Elle plaidera aussi pour la réduction des prix des denrées alimentaires de base, la sécurité alimentaire ainsi qu’un «dialogue social productif qui amène à répondre aux revendications des différentes couches de la classe ouvrière marocaine, au premier rang desquelles une augmentation respectable des salaires».

Le communiqué évoque aussi le «retrait de tous les projets de loi rétrogrades liés à la loi sur la grève, la loi sur les syndicats et les mesures de liquidation liées aux retraites», une réduction des prix des factures d’eau et d’électricité et des logements convenables pour les habitants des bidonvilles et des habitations insalubres.

Torture en Libye : la justice se prononce sur les soupçons de complicité de  la société française Amesys - Le Parisien

LIBYE-FRANCE – La cour d’appel de Paris a confirmé ce lundi la mise en examen de la société française Amesys dans l’enquête sur la vente de matériel de cybersurveillance au régime libyen de Mouammar Kadhafi, mais annulé celle de deux anciens salariés, a appris l’AFP de sources concordantes.

Pour Olivier Baratelli, l’avocat d’Amesys, « cela veut dire que la justice considère que les accusations insensées de complicité de torture sont loin d’être évidentes ».

« Les prochaines étapes judiciaires seront déterminantes pour Amesys », a-t-il ajouté, estimant « irréel que la justice française se pose réellement la question de savoir si une société française, travaillant à la demande et en collaboration avec la DGSE, pourrait être complice d’exactions en Libye ».

« La confirmation des mises en examen d’Amesys et de ses dirigeants, intervenue près de dix ans après l’ouverture de l’information judiciaire, est source d’espoir », ont salué de leur côté les avocats Clémence Bectarte et Emmanuel Daoud, au nom de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et de six parties civiles dans ce dossier.

La société d’ingénierie, qui bénéficiait depuis 2017 du statut de témoin assisté, a été mise en examen en 2021 pour complicité d’actes de torture, de même que quatre de ses anciens cadres. 

Ils sont soupçonnés d’avoir fourni entre 2007 et 2011 à Tripoli, en toute connaissance de cause, un logiciel, baptisé Eagle, qui aurait permis au régime de Mouammar Kadhafi de traquer des opposants libyens, pour ensuite les emprisonner et les torturer.

TURQUIE-SYRIE – Au lendemain d’une série de raids aériens contre des positions kurdes en Syrie et dans le nord de l’Irak, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré ce lundi 21 novembre qu’il envisageait désormais une « opération terrestre ».

« Il n’est pas question que cette opération soit uniquement limitée à une opération aérienne », a déclaré le chef de l’Etat aux journalistes turcs qui l’accompagnaient au retour du Qatar, où il a assisté à l’ouverture de la Coupe du Monde de football.

La série de raids aériens qui a fait une trentaine de morts dimanche en Syrie a été déclenchée en représailles à l’attentat qui a tué six personnes le 13 novembre à Istanbul, attribué par Ankara aux « terroristes » kurdes.

« Les unités compétentes, notre ministère de la Défense et notre état-major décideront ensemble de la puissance qui doit être engagée par nos forces terrestres », a indiqué le président, faisant état de « consultations » en cours. « Nous avons déjà prévenu : nous ferons payer ceux qui nous dérangent sur notre territoire », a-t-il réaffirmé.

Dimanche soir et lundi matin, des tirs de roquettes depuis la Syrie ont touché la frontière et le territoire turcs faisant, au total, trois morts et près d’une quinzaine de blessés.

L’opération « Griffe Epée », lancée dimanche par la Turquie contre le Parti des Travailleurs du Kurdistan et les Unités de Défense du Peuple (YPG), « a été menée par 70 avions et drones », a détaillé le président : « Ils se sont enfoncés de 140 km dans le nord de l’Irak et de 20 km dans le nord de la Syrie. »

Ce lundi, des milliers de Syriens ont assisté aux funérailles de personnes tuées la veille dans des raids aériens de la Turquie visant des régions sous contrôle kurde dans le nord de la Syrie, selon un correspondant de l’AFP.

SYRIE – Plus de 300 enfants du nord-ouest de la Syrie, tenu par les rebelles, ont donné samedi le coup d’envoi de leur propre Coupe du monde de football, les organisateurs espérant ainsi faire la lumière sur des communautés meurtries par 11 ans de guerre.

NoComment : les enfants d'Idleb, en Syrie, organisent leur propre Coupe du  monde

Les enfants enthousiastes ont participé à la cérémonie d’ouverture au stade municipal d’Idleb, certains portant les maillots des équipes de la Coupe du monde de cette année, a constaté un photographe de l’AFP.

Leurs 32 sélections correspondent aux nations qui se sont qualifiées pour la Coupe du monde, qui débute dimanche au Qatar, et leur compétition s’est ouverte par un match entre le pays hôte et l’Équateur, reflétant le calendrier officiel.

« Je représente l’Espagne et j’espère que nous gagnerons la coupe », a jubilé Bassel Sheikho, 12 ans, qui travaille dans un garage.

Si les enfants des camps de personnes déplacées d’Idleb et des environs constituent 25 des équipes, les sept autres sont composées d’enfants qui travaillent dans les zones industrielles de la région.

Des enfants âgés de 10 à 14 ans s’entraînent depuis des mois pour participer à la « Coupe du monde des camps », a déclaré Ibrahim Sarmini de l’ONG Violet, qui a organisé le tournoi.

Selon lui, l’événement vise à encourager les enfants à faire du sport et à « attirer l’attention de la communauté internationale sur les jeunes déplacés et ceux qui travaillent », qui sont parmi les plus exposés à des risques parfois mortels.

La région d’Idleb abrite environ trois millions de personnes, dont la moitié environ sont déplacées.

IRAK – Le gouvernement régional du Kurdistan autonome dans le nord de l’Irak a condamné ce lundi 21 novembre les frappes nocturnes menées par Téhéran sur son territoire, dénonçant des «violations iraniennes répétées et injustifiables» de la souveraineté irakienne. Au moins un peshmerga a été tué.

«Les violations iraniennes répétées portent atteinte à la souveraineté de l’Irak et de la région du Kurdistan irakien et elles sont injustifiables», indique un communiqué après les bombardements contre l’opposition kurde iranienne, accusée d’attiser les manifestations en Iran. «La stabilité ne pourra jamais se réaliser par la violence», ajoute le texte.

Iran : au moins 58 enfants ont été tués depuis le début des manifestations,  selon une ONG | CNEWS

IRAN – Selon l’ONG Human Rights Activists in Iran (HRA), au moins 58 enfants sont morts dans les manifestations anti-régime qui ont lieu en Iran depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre.

Parmi eux, 46 garçons et 12 filles, dont certains mineurs âgés d’à peine 8 ans.

Rien qu’au cours de la semaine dernière, cinq enfants auraient été tués par les forces de sécurité iraniennes, rapporte le Guardian.

Le père d’un adolescent tué à Piranshahr, dans l’ouest de l’Iran, a dénoncé la réaction des autorités iraniennes, qui l’ont poussé à dire que son fils avait été tué par des groupes kurdes et non par les forces du régime.

Selon HRA, plus de 380 manifestants ont été tués depuis le début des manifestations et plus de 16.000 personnes ont été arrêtées.

LIBAN – Le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, a prévenu ce lundi, à la veille du 79ème anniversaire de l’indépendance du Liban, que la troupe « ne permettra aucune atteinte à la paix civile », alors que le pays traverse la pire crise économique de son histoire depuis la guerre civile (1975-1990) à laquelle s’ajoute une crise politique.

Depuis le 1er novembre, le Liban est entré dans une vacance politique inédite au niveau de l’Exécutif, sans président et avec un gouvernement d’expédition des affaires courantes. Cette situation fait craindre des dérapages sécuritaires selon plusieurs observateurs, l’armée et les forces de sécurité étant elles-mêmes touchées de plein fouet par la crise.

Ce mardi 22 novembre, le Liban célébrera le 79ème anniversaire de son indépendance, en l’absence d’un président de la République et d’un Premier ministre de plein exercice. Le cabinet sortant de Nagib Mikati est en effet chargé de l’expédition des affaires courantes depuis mai dernier.

« Avec l’entrée du pays en vacance présidentielle et la montée des tensions politiques, protéger la sécurité et la stabilité reste notre priorité », a affirmé l’officier supérieur dans son ordre du jour lundi à la troupe. Dans des propos rapportés par l’Agence nationale d’information (Ani, officielle), le chef de l’armée a ensuite prévenu : « Nous ne permettrons aucune atteinte à la paix civile, ni aucune perturbation, quels qu’en soient les objectifs. Notre mission était de protéger le Liban, son peuple et sa terre, et le restera », a-t-il ajouté.

Israël : Itamar Ben-Gvir Claque La Porte Des Négociations Pour Le Prochain  Gouvernement - I24NEWS

ISRAËL – Alors que les pourparlers pour mettre en place le prochain gouvernement israélien progressent lentement, le parti du Likoud dirigé par le Premier ministre désigné Benjamin Netanyahou fait face à de nouvelles difficultés, après qu’Itamar Ben-Gvir a claqué la porte des discussions dimanche. 

Le chef de Force juive (Otzma Yehudit) reproche en effet au Likoud de chercher à revenir sur son engagement de nommer un membre du parti d’extrême droite à la tête du ministère du Développement du Néguev et de la Galilée. 

« Contrairement à un accord antérieur, le Likoud s’est rétracté et refuse maintenant de donner un ministère supplémentaire – celui du Néguev, de la Galilée et de la périphérie – à Otzma Yehudit », a déclaré aux médias un responsable du parti sous couvert d’anonymat. « Renforcer le Néguev, la Galilée et la périphérie est notre promesse électorale, et nous avons été élus pour tenir nos engagements », a souligné ce responsable.

Benjamin Netanyahou doit également composer avec la rivalité des partis Shas et Sionisme religieux qui se disputent le portefeuille des Finances. Il reste un peu moins de trois semaines au bloc de droite qui a remporté les élections pour présenter son gouvernement. 

ETHIOPIE – Réunis à Addis Abeba la capitale, les plus de 40 000 participants à la 22e édition du 10 km international ont applaudi l’accord de paix entre le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens.

Ils ont exprimé leur espoir que la course puisse se tenir à Mekele, la capitale du Tigré.

 » Grâce à la paix, nous sommes autorisés à faire participer plus de quarante mille personnes. Je suis très fier de cela. S’il vous plaît, faites un grand geste pour la paix. C’est le bénéfice de la paix. Je suis très heureux d’organiser une telle course ici à Addis Abeba. Je veux faire ce genre de chose à Mekele, je veux faire ce genre de chose dans le nord de l’Éthiopie. C’est très important. » a dit Hailé Gebrselassie, fondateur de la Great Ethiopian Run.

Abe Gashaw, 24 ans, est devenu le premier athlète à remporter trois titres en s’imposant lors de la Course, après avoir remporté la compétition en novembre 2016 et janvier 2021.

Il a terminé la course en 28 minutes et 32 secondes devant Hailemariam Amare et Gemechu Dida vainqueur de l’année dernière.

RDC – Le président kényan William Ruto a été reçu ce lundi à Kinshasa par son homologue congolais, Félix Tshisekedi. Pendant environ une heure et demie, les deux hommes ont discuté sur plusieurs questions d’intérêt commun, dont la sécurité dans la partie Est de la RDC.

RDC: à Kinshasa, William Ruto et Félix Tshisekedi évoquent la sécurité dans  l'est du pays

Au cours d’une conférence de presse, William Ruto, qui visite la RDC pour la première fois en tant que président de la République kényane, a insisté sur les conséquences régionales de la crise sécuritaire dans l’Est congolais. Sans entrer dans les détails, il a affirmé que sa présence à Kinshasa a pour but de réaffirmer l’engagement de son pays à faire tout le nécessaire pour appuyer la RDC.

« Le Kenya va jouer pleinement son rôle », a-t-il dit en rappelant que les troupes de son pays sont déjà en déploiement dans l’Est congolais. Il a également rappelé le mandat de ces soldats. Il s’agit, a dit William Ruto, d’un mandat d’imposition de la paix aux groupes armés récalcitrants, contrairement, a-t-il souligné, à d’autres forces dites « de maintien de la paix » présentes dans la région. 

William Ruto a également rappelé l’importance du processus politique pour des solutions, a-t-il dit, « durables ». De son côté, Félix Tshisekedi a insisté sur l’importance de la paix dans la région pour accélérer l’intégration économique dans le cadre de la zone continentale de libre-échange.

TANZANIE – En Tanzanie, l’anacarde est la principale culture de rente devant le coton et le café. Si le pays exporte encore une grande partie de sa production sous forme brute comme pour la plupart des fournisseurs africains, l’accent est de plus en plus mis sur la transformation.

En Tanzanie, la filière anacarde a transformé 70 000 tonnes de noix de cajou en 2022. C’est ce que rapporte l’agence de presse chinoise Xinhua qui cite le vice-président Philip Mpango.   Ce volume représente plus que le double du volume traité un an plus tôt (34 000 tonnes) et environ 20 % de la production record enregistrée cette année (400 000 tonnes).

S’il est vrai que ce stock reste encore en deçà de la capacité de transformation installée s’élevant à 98 000 tonnes, il faut souligner néanmoins que cette progression a de quoi conforter l’industrie tanzanienne. Celle-ci est en effet engagée dans une course contre la montre pour atteindre d’ici 2025 65 % de traitement de la noix de cajou au niveau local afin d’accroître la valeur ajoutée générée localement.

Selon M. Mpango, le pays a pu également exporter 55 000 tonnes d’huile de coque de noix de cajou (CNSL) sur le marché international. Ce sous-produit de la transformation est notamment utilisé comme matière première dans l’industrie chimique. 

Pour rappel, la Tanzanie est le deuxième producteur de noix de cajou en Afrique derrière la Côte d’Ivoire et le 4ème à l’échelle mondiale.  

ZAMBIE – La Zambie a lancé une campagne visant à renforcer la sensibilisation aux dangers de la corruption des agents chargés de la circulation et des automobilistes.

Zambie. Le défi de la corruption - Pouvoirs d'Afrique

Le lancement de cette campagne baptisée « Des amendes, pas des pots-de-vin » a pour but de contribuer à la lutte contre le niveau accru de corruption sur les routes de ce pays, en soulignant la gravité des actes consistant à éviter de payer des amendes ou à recevoir des pots-de-vin.

« Les dangers de la corruption sur nos routes sont bien connus. Nous avons perdu de nombreuses vies qui auraient pu être sauvées si des automobilistes en faute n’avaient pas proposé un pot-de-vin à un responsable pour être autorisé à conduire alors que leur véhicule n’était pas en bon état pour circuler », a déclaré Jacob Jack Mwiimbu, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité internationale, à l’occasion de ce lancement.

Ce lancement marque le début d’une nouvelle ère dans laquelle la corruption des agents de la circulation et des usagers des routes ne sera plus tolérée.

Selon les conclusions de l’indice des paiements de pots-de-vin de Zambie 2019, les agents de circulation arrivaient tout en haut du classement, et la probabilité de percevoir des pots-de-vin dans cette catégorie était la plus élevée, à 40 %.

Depuis, le ministre a ordonné à la police de mettre en place des plateformes de paiement électronique simplifié pour le paiement des amendes des automobilistes au lieu d’utiliser des paiements en liquide, qui alimentent la corruption.

ZIMBABWE – En dehors des besoins d’investissement en infrastructures, la sécurité routière constitue le principal défi à la mobilité publique pour les gouvernements.

Les statistiques du ministère des Transports du Zimbabwe indiquent que 1 559 personnes au total sont décédées dans des accidents routiers de janvier à septembre 2022. 38 776 cas ont été recensés sur la période, faisant aussi 7 851 blessés.

Les données renseignent qu’en moyenne une collision se produit toutes les 15 minutes sur les routes du pays, causant au moins 5 décès et 45 blessés par jour. Les pics sont en général atteints les vendredis soir, les samedis et les jours de fête.

Pour le ministre Félix Tapiwa Mhona, la plupart des cas sont liés aux erreurs humaines. Il faut néanmoins ajouter que l’état des routes au Zimbabwe est un facteur important dans la fréquence des accidents. Le réseau routier national s’est fortement dégradé ces deux dernières décennies, faute de financement pour en assurer l’entretien.

Madagascar: taxis-brousse et passagers s'inquiètent de l'état des routes à l'arrivée  des pluies

MADAGASCAR – Alors que la saison des pluies débute dans la Grande Île, les chauffeurs et passagers de taxis-brousse malgaches s’inquiètent. Ces minibus qui sillonnent les routes nationales pour relier les différentes régions de l’île sont les seuls moyens de transport en commun accessibles à la majorité des Malgaches. Mais sur les routes nationales qui se dégradent au fil des aléas climatiques, les conditions de voyage angoissent les usagers.

À la gare routière Maki, dans le quartier Andohatapenaka, les ouvriers s’affairent à arrimer bagages et marchandises sur les galeries des taxis-brousse.

« Il y a beaucoup de portions en très mauvais état, avec des nids de poule partout, explique un chauffeur à RFI. On est obligés de rouler très lentement, mais la route abîme nos bus : les amortisseurs, les pneus, les plaquettes de frein et tout ça nous coûte très cher. »

Il faudra 12 heures pour parcourir les 350 kilomètres qui séparent la capitale du plus grand port du pays, Tamatave, situé sur la côte Est. La plupart des passagers ont peur parce qu’il peut y avoir des accidents. On est aussi la proie des coupeurs de route quand on roule sur des portions en mauvais état. 

Contacté, le ministre des Travaux publics indique que plusieurs ouvrages de réhabilitation débuteront le mois prochain sur cette route nationale.

COMORES – S’appuyant sur un gendarme, l’ex-président comorien Ahmed Abdallah Sambi, 64 ans, détenu depuis quatre ans pour une affaire de corruption, a comparu lundi devant la Cour de sûreté de l’État à Moroni pour «haute trahison».

Barbe blanche taillée et boubou bleu, le principal opposant de l’actuel président Azali Assoumani, visiblement malade, s’est assis face au tribunal qui le juge dans le scandale dit de la «citoyenneté économique», impliquant la vente de passeports comoriens à des apatrides des pays du Golfe.

La défense a contesté la composition de la Cour, la jugeant «illégale». Son président avait déjà siégé à la chambre d’accusation et ne peut donc pas, «selon la loi, participer à une juridiction de jugement», a affirmé l’avocat belge Jan Fermon.

L’ancien président (2006-2011) du petit archipel de l’océan Indien a bataillé pour prendre la parole avant les débats au fond. «La composition du tribunal est illégale, je ne veux pas être jugé par cette cour», a-t-il lancé. Un des avocats de la partie civile, le Togolais Éric Emmanuel Sossa, a fustigé l’attitude de l’ancien raïs. «En lieu et place d’un tribunal, il voulait une place pour la harangue et le prêche», a-t-il déclaré. La Cour a finalement décidé de reporter l’audience au lendemain.

M. Sambi est en détention provisoire depuis plus de quatre ans alors que la limite légale est fixée à huit mois. 

JSPL: India's Jindal wins bid to build Botswana's 300 MW coal power plant,  Energy News, ET EnergyWorld

BOTSWANA – Le Botswana a choisi l’entreprise indienne Jindal Steel & Power Ltd comme soumissionnaire privilégié dans le cadre d’un appel d’offres pour la construction d’une centrale électrique au charbon de 300 mégawatts (MW), selon un avis de son ministère de l’énergie publié lundi.

Il s’agit de la seule centrale électrique à base de combustibles fossiles que le pays d’Afrique australe prévoit d’acquérir au cours des 20 prochaines années.

Le Botswana dispose de plus d’immenses ressources en charbon et, malgré la pression récente sur le charbon due au changement climatique, le pays dépendant des diamants poursuit la monétisation de son charbon pour le développement économique.

« Le contrat porte sur la conception, le financement, la construction, la propriété, l’exploitation, la maintenance et le démantèlement à la fin de sa durée de vie économique … d’une nouvelle centrale électrique au charbon de 300 MW nets au Botswana en tant que producteur d’énergie indépendant », indique l’avis.

Au cours des derniers mois, le Botswana a augmenté ses exportations de charbon vers l’Europe via le Mozambique et la Namibie, et les deux mines en exploitation du pays cherchent à décrocher de nouveaux contrats.

AFRIQUE DU SUD – L’ex-président sud-africain Jacob Zuma, qui a officiellement fini de purger une peine de 15 mois de prison pour outrage à la justice, doit retourner derrière les barreaux, sa libération conditionnelle l’an dernier pour raison de santé étant contraire à la loi, a estimé lundi 21 novembre une cour d’appel.

L’ancien chef d’État âgé de 80 ans avait été condamné en juin 2021 pour avoir obstinément refusé de témoigner devant une commission chargée d’enquêter sur la corruption sous sa présidence (2009-2018). Son incarcération le mois suivant avait déclenché une vague sans précédent de violences et pillages, dans un contexte socio-économique tendu, faisant 350 morts. Deux mois après, il avait été libéré pour raisons de santé et placé sous contrôle judiciaire.

La Cour suprême d’appel «estime que la libération conditionnelle pour raison médicale de Jacob Zuma était contraire à la loi», dans une décision dont l’AFP a obtenu copie. Le responsable des services pénitentiaires avait accordé la liberté conditionnelle contre l’avis du comité médical de l’institution. Les experts médicaux avaient estimé que Jacob Zuma «ne remplit pas les conditions requises».

L’état de santé de Jacob Zuma reste largement opaque. Selon les multiples rapports médicaux cités dans la décision de la cour d’appel, il souffre de problèmes liés à la pression artérielle, un taux élevé de glycémie ainsi que de lésions graves au côlon. 

La Chine signe un bail longue durée pour s'approvisionner en gaz qatari

QATAR-CHINE – Le Qatar a annoncé ce lundi un accord d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec la Chine sur 27 ans, affirmant qu’il s’agissait de « la plus longue durée » jamais vue dans cette industrie, en pleine crise mondiale de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine

Cette annonce intervient alors que plusieurs l’Europe cherche à se tourner vers des alternatives aux hydrocarbures russes, sans être parvenue à un tel accord avec le riche émirat gazier du Golfe.

L’entreprise publique Qatar Energy exportera chaque année quatre millions de tonnes de GNL provenant de son nouveau projet North Field à Sinopec (China Petroleum and Chemical Corporation), a déclaré lors d’une conférence de presse Saad Sherida Al-Kaabi, ministre de l’Energie du Qatar.

Il s’agit de l’accord « de la plus longue durée dans l’histoire de l’industrie du GNL », s’est félicité le responsable, qui est également directeur général de Qatar Energy.

North Field est au centre de la stratégie du Qatar d’accroissement de sa production de GNL de plus de 60%, pour atteindre 126 millions de tonnes par an d’ici 2027.

L’Asie, Chine, Japon et Corée du Sud en tête, constitue le principal marché pour le gaz du Qatar, de plus en plus courtisé par les pays européens depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mais les négociations avec les Européens ont été difficiles, l’Allemagne et d’autres pays ayant refusé de signer le type d’accords à long terme conclus par le Qatar avec les pays asiatiques.

NOUVELLE ZELANDE – La Cour suprême de Nouvelle-Zélande a estimé ce lundi que l’âge actuel du droit de vote, fixé à 18 ans, enfreint les droits des plus jeunes, incitant le gouvernement à envisager de l’abaisser à 16 ans.

A l’issue de l’arrêt de la Cour suprême, la Première ministre Jacinda Ardern a aussitôt dévoilé un avant-projet de loi pour ouvrir le droit de vote aux plus jeunes, mais a prévenu que ce changement serait difficile à adopter et ne pourrait être appliqué avant l’élection générale de 2023.

« Je soutiens personnellement un abaissement de l’âge, mais ce n’est pas une question qui me concerne ou même (qui concerne) le gouvernement », a-t-elle estimé auprès de journalistes à Wellington.

« Tout changement de la loi électorale de cette nature requiert le soutien de 75% des parlementaires. C’est pour cela que, selon nous, il s’agit d’une question plutôt destinée au parlement pour que chacun puisse s’exprimer », a-t-elle ajouté.

L’arrêt de lundi marque le dénouement de deux années de débats lancés par le groupe de jeunes militants « Make it 16 » (« Passez-le à 16 ans »). Mais seul le Parlement peut abaisser l’âge du droit de vote.

Cet arrêt signifie que les droits des jeunes sont actuellement bafoués, ce qui contraint les législateurs néo-zélandais à examiner l’éventualité d’un changement.

Élection au Kazakhstan : le président Tokaïev réélu sans concurrence |  Radio-Canada.ca

KAZAKHSTAN – Le président sortant du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, a remporté nettement la présidentielle anticipée de dimanche dans le plus grand pays d’Asie centrale, selon des résultats préliminaires communiqués ce lundi.

Cet homme de 69 ans arrivé au pouvoir en 2019 a obtenu 81,31% des voix, d’après les premières informations données lundi par la Commission électorale, tandis que la participation s’est élevée à 69,44%.

Comme attendu, ses cinq opposants ont fait de la figuration, aucun d’entre eux ne dépassant les 3,42%.

Nouveauté de ce scrutin, l’option de vote « contre tous » a séduit 5,8% des électeurs, arrivant en deuxième position.

Riche en ressources naturelles et situé au carrefour d’importantes routes commerciales, le Kazakhstan a plongé dans le chaos en janvier lorsque des manifestations contre la vie chère ont dégénéré en émeutes qui ont fait 238 morts, avant d’être brutalement réprimées.

Le pays reste traumatisé par cette crise et, signe que les tensions persistent, les autorités ont annoncé jeudi avoir arrêté sept partisans d’un opposant en exil accusés de fomenter un « coup d’Etat ».

Le président candidat avait fait campagne en portant son projet visant à créer un « Nouveau Kazakhstan », plus juste. Mais les difficultés économiques subsistent, tout comme les réflexes autoritaires.

Le président russe Vladimir Poutine a salué la victoire « convaincante » de son homologue kazakh.

INDONESIE – Au moins 162 personnes sont mortes et des centaines d’autres ont été blessées dans un tremblement de terre de magnitude 5,6 survenu lundi 21 novembre sur l’île indonésienne de Java. La secousse a fait trembler des gratte-ciels jusque dans la capitale Jakarta. Selon le gouverneur de la province de Java, « 56 personnes ont été tuées et plus de 700 blessées ».

« En raison du grand nombre de personnes toujours bloquées sur place, nous estimons que le nombre de personnes décédées et blessées va augmenter », a-t-il ajouté. Le chef de l’administration de la ville de Cianjur, près de laquelle était situé l’épicentre du séisme, a évoqué à la télévision un afflux continu de victimes.

Selon lui, l’hôpital Sayang n’a plus accès à l’électricité et les médecins se retrouvent dans l’incapacité d’opérer les victimes. Des habitants ont transporté les victimes à l’hôpital à bord de pick-ups et de motos, selon des images obtenues par l’AFP. Les corps de celles qui étaient décédées ont été placés devant l’établissement, sous une bâche.

L’épicentre était situé près de Cianjur, à quelque 100 kilomètres au sud de Jakarta, selon l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS) qui avait estimé dans un premier temps la magnitude du séisme à 5,4. Aucune victime ni aucun dégât important à Jakarta n’a été rapporté dans l’immédiat mais, dans la capitale, des personnes se sont précipitées hors des bâtiments.

Climat : après la COP 27, Emmanuel Macron veut un sommet à Paris pour aider  les pays vulnérables

CLIMAT – Emmanuel Macron a annoncé ce dimanche 20 novembre vouloir organiser un sommet à Paris en 2023 pour mettre en place «un nouveau pacte financier» avec les pays vulnérables, alors que la COP27 en Égypte s’est terminée sur un bilan contrasté.

Nous avons besoin d’un nouveau pacte financier avec les pays les plus vulnérables. J’y travaillerai avec nos partenaires en vue d’un sommet à Paris avant la prochaine COP» qui doit se tenir à Dubaï fin 2023, a annoncé le président français sur Twitter.

La COP27 s’est achevée dimanche avec un texte très disputé sur l’aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, mais aussi sur un échec à fixer de nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre.

COLOMBIE – Juste avant la reprise de négociations de paix avec la dernière guérilla active en Colombie, l’Ombudsman (médiateur) du pays, Carlos Camargo a fait état d’affrontements violents ayant fait 18 morts entre deux groupes armés, dont une faction dissidente des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), un mouvement aujourd’hui démobilisé grâce à un accord de paix remontant à 2016.

Dans un bulletin publié par l’organisme public de surveillance des droits humains, on peut lire que «18 hommes ont été tués dans une confrontation entre les autoproclamés Comandos de la Frontera et le premier front ‘Carolina Ramirez’des dissidents des FARC». On ignore pour l’instant si les victimes sont des civils ou des militaires.

Les affrontements ont éclaté dans une zone rurale, à quelque 60 kilomètres de la frontière équatorienne. Zone où opèrent les Comandos de la Frontera, un groupe armé qui contrôle les routes du trafic de drogue dans la jungle à la frontière avec l’Équateur. Le front «Carolina Ramirez» appartient, lui, à la plus grande faction qui s’est retirée du pacte de paix ayant désarmé les FARC, selon la presse locale.

Les dissidents des FARC font partie d’un amalgame de groupes armés avec qui le gouvernement du nouveau président de gauche, Gustavo Petro, entend renouer le dialogue pour parvenir à son objectif de «paix total» dans tout le pays. L’organisation avait annoncé qu’elle réduirait les attaques contre les forces de sécurité afin de parvenir à un cessez-le-feu bilatéral en Colombie.

BRESIL – Le président élu du Brésil Lula a subi une intervention chirurgicale au larynx, au retour de son voyage en Égypte et au Portugal, a annoncé lundi l’hôpital où il a été opéré à São Paulo. Luiz Inacio Lula da Silva, 77 ans, est sorti de l’hôpital ce lundi matin, après avoir subi la veille une «laryngoplastie», intervention au larynx.

«Bonjour, je suis à la maison après la petite intervention d’hier. Tout est réglé, je vais bien, bonne semaine à tous», a-t-il écrit sur Telegram quelques heures après sa sortie de l’Hôpital Syro-libanais. Le bulletin médical a précisé que l’opération avait permis de «retirer une leucoplasie de la corde vocale gauche», des plaques blanches détectées lors d’examens médicaux effectués le 12 novembre, trois jours avant son voyage à l’étranger.

Les médecins ont écarté la présence d’une nouvelle tumeur chez Lula qui avait souffert d’un cancer du larynx en 2011.

RUSSIE – L’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, qui dénonce depuis des semaines un durcissement de ses conditions de détention, a indiqué lundi qu’il poursuivait en justice sa prison car il est privé de bottes d’hiver alors que la neige et le froid sont arrivés.

Privé de bottes d'hiver, l'opposant russe Alexeï Navalny porte plainte en  prison

«Je porte plainte contre ma colonie pénitentiaire en exigeant qu’elle me fournisse des bottes d’hiver», a-t-il écrit dans un message transmis à ses avocats et publié sur ses réseaux sociaux. Selon Alexeï Navalny, emprisonné à 200 km de Moscou, cette privation «est un excellent exemple de la fourberie et de la sophistication du système de pressions» dans les prisons russes.

«Si on ne te donne pas de bottes d’hiver, ça veut dire que tu ne sors pas en promenade (et tu en souffres) ou alors tu sors en promenade et tu tombes malade (ce qui m’est déjà arrivé)», explique l’opposant. Et, dit-il, tomber malade dans sa colonie n’est «absolument pas recommandé»: l’eau chaude y est limitée à trois tasses par jour et cela impliquerait de demander des médicaments et des services à l’administration pénitentiaire.

«Quand elle sent qu’elle a un levier supplémentaire, l’administration commence à vous tordre le bras et à exiger que vous fassiez des concessions», déclare Alexeï Navalny. «De stupides bottes d’hiver me rendent vulnérable.»

ROYAUME UNI – Charles III accueille à partir de ce mardi le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son épouse au palais de Buckingham à Londres, pour une première visite d’Etat depuis qu’il est devenu roi.

La dernière visite d’État au Royaume-Uni remonte à juin 2019, quand la reine Elizabeth II a accueilli le président américain Donald Trump et son épouse Melania. 

Charles n’a pas encore annoncé où il se rendrait pour sa première visite à l’étranger. Mais sa première invitation après avoir succédé à sa mère décédée le 8 septembre a été adressée au président sud-africain.

Ce rendez-vous diplomatique intervient dans un contexte délicat en Afrique du Sud pour Cyril Ramaphosa. 

Pour Christopher Vandome, chargé de recherche à l’institut des affaires internationales Chatham House à Londres, « donner le bon ton sera crucial ». 

Londres, ancienne puissance coloniale en Afrique du Sud, devra éviter de faire la leçon sur le vote de Pretoria à l’ONU sur l’Ukraine, alors que les Sud-Africains ont toujours du mal à digérer le manque de soutien occidental pendant la crise du Covid, estime-t-il.

Le changement climatique, le commerce et la vision de Charles III pour le Commonwealth figureront probablement aussi en bonne place dans les discussions, selon M. Vandome. 

Deux pays membres du Commonwealth sont enclavés en territoire sud-africain, le Lesotho et Eswatini (ex-Swaziland) en proie à des manifestations réprimées dans le sang depuis 2021.

La dernière visite de Cyril Ramaphosa à Londres remonte aux funérailles d’Elizabeth II à l’abbaye de Westminster, en septembre. En 2010, année du Mondial de foot en Afrique du Sud, c’est Jacob Zuma qui était venu en visite d’Etat en Grande-Bretagne. 

Par peur du «grand remplacement», le Népal exclut un quart de sa population  – Libération

NEPAL – Le Népal a une conception patriarcale de la transmission de la nationalité népalaise : selon la Constitution de 2015, toute personne née de père népalais obtient la nationalité automatiquement par le droit du sang, alors que si la mère est népalaise et le père étranger, l’enfant ne peut prétendre qu’à une «naturalisation», souvent compliquée, voire impossible à obtenir. Elle dépend du bon vouloir d’une administration tatillonne et elle-même patriarcale. Selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU, le Népal est ainsi l’un des 25 derniers Etats à opérer une discrimination envers les femmes dans la transmission de la nationalité – les autres pays se trouvant principalement au Moyen-Orient.

Le gouvernement népalais ne communique pas de chiffres sur le nombre de personnes affectées – et refuse même de parler d’«apatrides» – mais une étude du Forum pour les femmes, la loi et le développement a calculé qu’en 2011, 23 % de la population de plus de 16 ans ne disposait pas de certificat de citoyenneté, ce qui la prive de ses droits civiques, comme enregistrer un mariage ou une naissance, voter ou ouvrir un compte en banque. La situation législative n’ayant pas évolué depuis, l’association estime, rapporte le quotidien français Libération, qu’environ 6,7 millions de Népalais vivent aujourd’hui dans cet enfer administratif perpétuel, qui détruit leurs rêves d’avenir.

FRANCE – La durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi ouvrant des droits à partir du 1er février sera réduite de 25% avec un plancher minimal de 6 mois, ont annoncé ce lundi les partenaires sociaux.

« Le gouvernement vient de nous annoncer une baisse généralisée des droits de 25% », a dénoncé Michel Beaugas (FO) à l’issue d’une réunion au ministère du Travail. Denis Gravouil (CGT) a critiqué une réforme « totalement inacceptable ». Tous les syndicats sont hostiles à cette réforme.

Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d’indemnisation dans le système actuel n’aura plus droit qu’à 9 mois.

Les premiers impacts sont donc attendus à partir du 1er août.

Cependant, lorsque les demandeurs d’emploi arrivent en fin de droits, si l’état du marché du travail est « rouge » – un taux de chômage au-dessus de 9% ou en progression de 0,8 point sur un trimestre, alors leur durée d’indemnisation reviendra au niveau d’aujourd’hui.

Si, pendant trois trimestres de suite, le taux de chômage revient sous les 9% et ne connaît pas de progression supérieure à 0,8 point, la situation repassera au « vert » et la durée d’indemnisation sera donc de nouveau réduite de 25%.

Aujourd’hui, la durée d’indemnisation est appliquée selon le principe un jour travaillé, un jour indemnisé, avec un maximum de 24 mois pour les moins de 53 ans, 30 mois pour les 53-54 ans et 36 mois pour les 55 ans ou plus.

Le niveau d’indemnisation et les conditions, soit le fait d’avoir travaillé six mois sur une période de référence de 24 mois, ne sont pas modifiés.

FRANCE FMI – Après avoir déboursé des milliards pour soulager les entreprises et les ménages de la crise énergétique, la France doit commencer dès l’an prochain à assainir ses finances, recommande le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié lundi.

A travers le gel des prix de l’électricité et du gaz, des chèques énergétiques, remises sur les prix du carburants, soutien aux entreprises… la France a multiplié les dépenses depuis un an, évaluées par le FMI à plus de 2% de son PIB.

Celles-ci ont pesé sur des finances publiques déjà très dégradées par la pandémie de Covid-19 durant lesquelles le gouvernement a notamment financé le chômage partiel et les fermetures de commerces au titre du « quoi qu’il en coûte ».

Le FMI recommande à la France de couper le robinet des dépenses dès 2023

Après ces deux crises et au moment où les aides liées à la pandémie se sont estompées, « il est justifié de commencer la consolidation budgétaire en 2023 », écrit le FMI dans les conclusions d’une mission d’évaluation économique de la France, connue sous le nom d’« article IV ».

Or ce n’est pas le chemin que prend Paris, relève l’institution de Washington, notant que « la loi de finances 2023 ne cible pas une réduction du déficit, reportant l’ajustement budgétaire à 2024 ».

Le gouvernement table sur un déficit public de 5% l’an prochain après 4,9% cette année, et prévoit de revenir sous la barre des 3% en 2027, là où ses grands voisins misent sur un retour plus rapide à ce niveau.

Dans son document publié lundi, le FMI, qui table toujours sur une croissance de 0,7% l’an prochain en France, craint « un léger creusement du déficit » en 2023, citant la prolongation des mesures énergétiques et la poursuite de la suppression d’impôts de production pour les entreprises.

Pourtant, un ciblage des aides en matière énergétique pourrait « en grande partie » permettre un resserrement budgétaire d’un quart de point de PIB, calcule le FMI, citant aussi un éventuel report des réductions d’impôts de production.

A plus long terme, le déficit français devrait rester au-dessus du niveau auquel il stabilise la dette, anticipe aussi le FMI qui craint un creusement de l’écart « déjà important » avec les pays européens comparables.

Tunisie Direct

Tunisie Direct

  • Qui sommes-nous ?
  • Advertise
  • Contact
  • S’identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Home
  • NATIONAL
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • FEMME
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
  • النسخة العربية
  • S'identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Bienvenue

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Add New Playlist

Tunisie Direct et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »