Un an sans aucun mort dans les accidents de la circulation : c’est la performance réalisée par Helsinki (Finlande), depuis juillet 2024. Et elle est moins liée à la chance qu’à des choix politiques.
« De nombreux facteurs ont contribué à ce résultat, mais les limitations de vitesse sont parmi les plus importants », explique ainsi Roni Utriainen, ingénieur trafic à la Division de l’environnement urbain de la ville. Plus de la moitié des rues de la capitale finlandaise ont désormais une limitation de vitesse à 30 km/h.
Les aménagements de rues, carrefours et passages piétons ont été repensés pour prioriser la sécurité. Les infrastructures cyclables et piétonnes ont été renforcées ces dernières années, permettant de mieux les séparer de la circulation motorisée.
Enfin, Roni Utriainen souligne un facteur déterminant. « Les transports publics sont excellents à Helsinki, ce qui réduit l’usage de la voiture, et donc le nombre d’accidents graves », précise-t-il. Les accidents avec blessés sont eux en net recul : 277 l’an dernier, contre 1 000 dans les années 1980.
663 décès depuis début 2025
En Tunisie, les décès sur les routes sont repartis à la hausse. Ils s’élèvent à 663 depuis le début de l’année jusqu’au 29 juillet 2025, soit une hausse de 6,8% par rapport à la même période de 2024.
Le gouvernorat de Tunis occupe la première place avec 369 accidents et 423 blessés. Le gouvernorat de Sfax se classe au premier rang en termes de nombre de morts sur les routes, avec 72 décès, tandis que le gouvernorat de Mahdia se classe deuxième en nombre d’accidents (225) ainsi qu’en nombre de blessés (302).