Critiques comme fans avaient déclaré le rappeur de Campton (Los Angeles), Kendrick Lamar, grand vainqueur dans le « battle » qui l’opposait à Drake. Le Canadien, roi des charts, avait décidé de prendre sa vengeance dans les tribunaux… La justice à rejeté sa plainte ce vendredi.
Dans sa plainte au civil devant le parquet fédéral de Manhattan déposée en janvier, Drake accusait son label, Universal Music Group (UMG), d’avoir « approuvé, publié et lancé une campagne pour faire du ‘buzz’ viral » autour du morceau Not Like Us, du rappeur Kendrick Lamar. Dans cette chanson, son rival, pourtant dans la même maison de disque, le traite de « pédophile ».
Jeannette Vargas, une juge fédérale new-yorkaise, a rejeté cette plainte au motif que les accusations portées par Kendrick Lamar relèvent de l' »opinion » et ne sont donc pas passibles de poursuites. Les deux rappeurs se sont pris l’un à l’autre dans plusieurs morceaux sortis en 2024.
Le rappeur canadien estimait qu’en faisant la promotion de Not Like Us, UMG avait fait le choix du « profit de l’entreprise sur la sécurité et le bien-être de ses artistes« . Il dénonçait le fait d’avoir été la cible de « menaces physiques » – des coups de feu ont blessé un vigile de sa propriété à Toronto en mai 2024 – et d’être « bombardé par du harcèlement en ligne ».
Dans un communiqué, un porte-parole d’Universal Music Group, s’est dit « satisfait du rejet de la plainte par le tribunal » : « Dès le départ, cette plainte constituait un affront envers tous les artistes et leur expression créative, et n’aurait jamais dû voir le jour ». Et d’ajouter que la maison de disques se « réjouit de poursuivre son travail afin de promouvoir avec succès la musique de Drake et d’investir dans sa carrière ».