Nombre de partis politiques et d’organisations ont annoncé, ce mercredi, la création du réseau tunisien pour les droits et les libertés, dont l’objectif est de préserver les droits et les libertés.
Ce réseau a affirmé, dans un communiqué, que le président de la République, Kais Saied « s’était octroyé de larges prérogatives, à travers la constitution de 2022 », indiquant qu’il a « porté atteinte à la liberté d’expression et a harcelé les opposants, les journalistes et les citoyens par le biais d’arrestations arbitraires ».
Et de critiquer « le recours aux discours incitant à la haine et faisant part de complots, et ce afin de justifier la crise économique et l’absence de politiques publiques effectives ».
Le réseau tunisien pour les droits et les libertés a estimé que le climat actuel « n’est pas propice à la tenue d’élection présidentielle transparente, au vue des répressions des candidats et de l’atteinte au principe de concurrence loyale ».
Le réseau rassemble neuf partis politiques (Attayar, Afek Tounes, le parti des Travailleurs, Al Massar, Ettakatol, le parti Socialiste, Al Qotb, Al Jomhouri et le parti Social-Libéral), ainsi que treize associations (le SNJT, la LTDH, le collectif Soumoud, le FTDES, l’UGET, l’ATFD, IWatch, Intesection, ONDCE, Femmes et Leadership, Bayti et la Dynamique féministe qui comporte huit associations).