Donald Trump « a exprimé son mécontentement et son désaccord avec les dirigeants de France, du Royaume-Uni et du Canada » à propos de la reconnaissance d’un Etat palestinien, a déclaré sa porte-parole Karoline Leavitt jeudi.
Le président américain a donc durci quelque peu sa position en la matière. S’il avait déjà vivement critiqué l’annonce par le premier ministre canadien Mark Carney de son intention de reconnaître un Etat palestinien, M. Trump n’avait pas été aussi virulent pour les décisions semblables du président français Emmanuel Macron et du premier ministre Keir Starmer.
Il avait surtout jugé que les déclarations de son homologue français sur la reconnaissance d’un Etat palestinien n’avaient guère « de poids » et « ne changeraient rien ». S’agissant du Royaume-Uni, qui entend reconnaître un Etat palestinien en septembre si Israël ne prend pas une série d’engagements, M. Trump avait seulement déclaré qu’il n’était « pas dans ce camp ».
Selon Mme Leavitt, il est désormais davantage critique et estime qu’un tel projet équivaut à « récompenser le Hamas à un moment où le Hamas est le réel obstacle à un cessez-le-feu et à une libération de tous les otages » dans la bande de Gaza.