Un bombardement aérien sur trois immeubles résidentiels à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a tué vingt-six personnes, a annoncé samedi le directeur de l’hôpital Nasser. Il y a également vingt-trois blessés graves, a-t-il dit à l’Agence France-Presse.
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé que cinq personnes avaient été tuées et deux blessées dans une frappe contre le camp de réfugiés de Balata, à Naplouse, en Cisjordanie occupée. Selon l’administration du camp, la frappe aérienne a touché un immeuble abritant un quartier général du Fatah, la principale organisation politique palestinienne.
Des centaines de personnes ont quitté l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, samedi matin. L’armée israélienne assure qu’elle n’a donné aucun ordre d’évacuation mais qu’elle a « répondu à une requête » du directeur de l’hôpital. Elle a ouvert, samedi, un corridor menant vers cette route.
Des attaques visant le camp de réfugiés de Jabaliya samedi auraient fait plus de 80 morts, selon le ministère de la santé de la bande de Gaza qui évoque des frappes israéliennes. De son côté, l’armée israélienne n’a pas confirmé ces attaques, mais a affirmé que des opérations étaient bien en cours dans le secteur.
Un cortège pour réclamer la libération des otages à Jérusalem. Parties mardi de Tel-Aviv, quelque 25 000 personnes, selon les organisateurs, ont accompagné samedi les familles des otages enlevés par le Hamas le 7 octobre, pour exiger leur retour. En début de soirée, le Forum des familles des otages et disparus a annoncé que « toutes les familles » avaient obtenu de rencontrer lundi soir « l’ensemble du cabinet de guerre », dont le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la défense, Yoav Gallant.
Il n’y aura pas de pause « significative » à Gaza avant la libération des otages, assure le premier conseiller de Joe Biden pour le Moyen-Orient. « L’afflux d’aide humanitaire, l’afflux de carburant [et] une pause dans les combats auront lieu lorsque les otages seront libérés », a déclaré Brett McGurk lors du forum annuel sur la sécurité organisé par l’International Institute for Strategic Studies (IISS) à Bahreïn.
La Jordanie s’oppose à tout déplacement de la population. La Jordanie et l’Egypte « ne permettront jamais que cela arrive. Cela serait non seulement un crime de guerre, mais aussi une menace directe pour notre sécurité nationale », a déclaré le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman Safadi, lors du forum organisé par l’IISS.
Dans un communiqué, l’armée israélienne justifie son raid à Naplouse. L’armée israélienne et les services de sécurité intérieure du Shin Bet ont annoncé que les forces israéliennes opérant dans le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, en Cisjordanie, avaient tué des militants qui planifiaient une attaque terroriste imminente contre des cibles israéliennes.
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