Les exportations d’armes d’Israël ont atteint 14,7 milliards de dollars en 2024, un niveau inégalé selon le ministère de la défense, malgré les critiques internationales concernant la guerre menée par le pays à Gaza depuis près de vingt mois.
La majorité des contrats signés (56,8 %) étaient des « méga-contrats » d’une valeur d’au moins 100 millions de dollars chacun, a détaillé le ministère, ajoutant que les « résultats opérationnels » dans la guerre contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza avaient stimulé la demande.
Depuis le début de la guerre, le ministère a déclaré qu’il fonctionnait en « mode d’urgence, se mobilisant pour l’effort de guerre avec une production de Tsahal 24 heures sur 24 tout en maintenant la fabrication pour les clients étrangers ». « Les résultats opérationnels de la guerre et les performances avérées des systèmes israéliens sur le champ de bataille ont suscité une forte demande internationale pour la technologie de défense israélienne », a-t-il souligné.
La répartition des régions vers lesquelles les armes ont été exportées montre que les pays européens représentent plus de la moitié des exportations. Les ventes aux pays qui ont conclu des accords de normalisation avec Israël (accords d’Abraham), Emirats arabes unis, Bahreïn et Maroc, semblent avoir fortement augmenté, passant de 3% en 2023 à 12% l’année suivante. « C’est précisément au cours d’une année de guerre difficile et complexe qu’Israël a battu un record historique en matière d’exportations de matériel de défense », a commenté le ministre de la défense, Israel Katz, dans le communiqué. « Le monde voit la force d’Israël et cherche à en être le partenaire », a-t-il ajouté.