Evoquant « un système de distribution d’aide défaillant et militarisé, qui a transformé les opérations de distribution d’aide en véritables bains de sang », l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) pointe, dans un communiqué publié vendredi, « une situation humanitaire désastreuse [qui] est la conséquence directe de l’utilisation par Israël de la famine comme arme de guerre – un crime de guerre ».
« Le blocage intentionnel et continuel de l’aide humanitaire », qu’Israël a assoupli très légèrement samedi, « et des services de base (…) constitu[e] le crime contre l’humanité d’extermination et des actes de génocide », selon HRW.
La Cour pénale internationale (CPI), une juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre, a émis des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, car elle les soupçonne de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. L’Afrique du Sud a également lancé une procédure, intentée devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui accuse Israël de commettre un « génocide » dans la bande de Gaza.
 
	    	
 
                                 
					