Le syndicat tunisien des médecins libéraux affirme avoir mené des investigations, en contactant ses bureaux et l’ordre des médecins, sans parvenir à aucune donnée au sujet des déclarations du ministre l’Education, Fethi Sellaouti.
Le ministre avait fait état, dans une déclaration médiatique, de « l’implication de certains médecins dans la fixation d’implants aux candidats du baccalauréat, pour des fins de fraude à l’examen ».
Le syndicat qui « regrette la diffusion de telles informations d’une manière aussi attentatoire aux médecins, et sans prévenir l’ordre des médecins et le syndicat, réclame une explication rapide de la part du ministre autour de ces accusations graves ».
Le syndicat des médecins libéraux appelle, dans un communiqué, Sellaouti « à révéler les dessous de cette affaire, en cas de sa véracité, ou bien à présenter ses excuses au corps médical, si ces accusations s’avèrent infondées ».
Le syndicat réitère son engagement « à défendre tous ses adhérents dans le cadre de la loi, et se dit prêt à interagir positivement avec l’ordre du médecin et le ministère de tutelle, s’agissant de toute transgression ou violation de l’éthique de la profession ».
Le Secrétaire Général du Conseil national de l’ordre des médecins, Nizar Ladhari, avait écarté hier lundi, « toute implication des médecins dans la fixation d’implants dans les oreilles des élèves afin d’en faire usage dans la fraude à l’examen du baccalauréat ».
Dans le cas où ce soupçon est prouvé, le sort du médecin impliqué sera la radiation du conseil de l’ordre, avait-il affirmé.