“Il y a peu de temps, l’artillerie (israélienne) a frappé le sud de la Syrie à la suite du lancement de projectiles en direction du territoire israélien”, a déclaré l’armée dans un communiqué.
“À la suite du retentissement des sirènes à Haspine et Ramat Magchimime à 21h36, deux projectiles ont été identifiés venant de Syrie vers le territoire israélien, et sont tombés dans des zones non habitées”, avait-elle déclaré plus tôt.
Haspine et Ramat Magchimime sont deux localités situées dans le sud du plateau du Golan, territoire conquis par Israël en 1967 et annexé en 1981.
Selon des médias israéliens, les projectiles tirés mardi étaient les premiers lancés depuis la Syrie vers le territoire israélien depuis la chute en décembre du président Bachar al-Assad, au pouvoir pendant près d’un demi-siècle.
Après son renversement par une coalition de rebelles islamistes, Israël a déplacé ses forces dans la zone démilitarisée contrôlée par les Nations unies sur les hauteurs du Golan et mené des centaines de frappes contre des cibles militaires en Syrie.
“Démanteler les infrastructures terroristes”
Israël affirme que ses frappes visent à empêcher que certaines armes ne se retrouvent aux mains des nouvelles autorités syriennes, qu’il considère comme des djihadistes.
Dans un communiqué publié dimanche, l’armée israélienne a déclaré poursuivre ses “opérations défensives dans le sud de la Syrie”, afin de “démanteler les infrastructures terroristes et de protéger les habitants du plateau du Golan”.
“Nous considérons que le président syrien est directement responsable de toute menace ou de tout tir dirigé contre l’Etat d’Israël, et une réponse complète suivra sous peu”, avait déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, dans un communiqué de son bureau. “Nous ne permettrons pas un retour à la réalité du 7 octobre” 2023, a-t-il ajouté en référence à l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.