L’Afrique du sud a déposé plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) le 29 décembre dernier.
Le pays de Nelson Mandela réclame des « mesures conservatoires » et l’examen des opérations militaires israéliennes à Gaza. Les audiences se tiendront ce jeudi et vendredi 12 janvier au palais de la Paix, à La Haye aux Pays-Bas , devant le tribunal de l’ONU chargé de régler les différends entre États.
Elles seront retransmises sur la chaine web de l’ONU : UN Web TV, a indiqué la CIJ sur son compte X.
Les avocats sud-africains accusent Israël de chercher « la destruction des Palestiniens de la bande de Gaza », et demandent aux juges de la CIJ d’ordonner à Israël de « cesser immédiatement » ses opérations militaires sur les territoires palestiniens. Dans cette plainte, l’Afrique du sud a obtenu le soutien de plusieurs pays dont ceux de la Ligue arabe.
Israël comparait devant la CIJ pour génocide à Gaza
Le secrétaire général de l’organisation panarabe a déclaré mercredi, bien tardivement, que la Ligue arabe ne pouvait pas ne pas soutenir la plainte de l’Afrique du sud qui accuse Israël de commettre un génocide dans l’enclave palestinienne qui subit les bombardements intensifs israéliens depuis le 7 octobre, en plus d’un embargo total sur les médicaments, les carburants, la nourriture et l’électricité.
Cette plainte est fortement symbolique. Elle a été déposée par l’Afrique du sud, un pays qui a longtemps souffert de l’apartheid, contre Israël, un État créé en 1948, dans la violence d’un peuple envers un autre.
Libérée de l’apartheid grâce à Nelson Mandela, l’Afrique du sud est devenue l’un des principaux défenseurs de la décolonisation dans le monde et de la lutte contre les discriminations.
Le contraire d’Israël qui n’a pas cessé depuis sa création à tuer et à voler les terres des Palestiniens. Depuis 75 ans, Israël n’a pas cessé d’accentuer sa politique coloniale dans les territoires palestiniens. Il bombarde régulièrement les pays voisins comme le Liban et la Syrie et soumet la bande de Gaza à un embargo inhumain.
Et depuis le 7 octobre, sous prétexte de lutter contre le Hamas, l’armée israélienne bombarde sans cesse l’enclave palestinienne, tuant plus de 23.000 personnes, en majorité des femmes et des enfants. Certains ministres extrémistes du gouvernement de Benyamin Netanyahu veulent même déporter les Palestiniens de Gaza au Congo.