Encore des morts à Gaza et en Israël, encore près de 300 roquettes et des bombes de Tsahal sur au moins 120 cibles militaires dont des maisons de commandants du Hamas. Un point de passage vers la bande de Gaza ouvert pour acheminer l’aide humanitaire a été refermé après des tirs d’obus au moment du passage de camions. A Paris, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a demandé à Israël de « garantir l’accès rapide et sans entrave de l’aide à Gaza ». A Jérusalem, les manifestations palestiniennes ont été sévèrement réprimées. A New York, le conseil de sécurité de l’ONU s’est à nouveau réuni à huis clos à la demande de la Norvège, de la Tunisie et de la Chine: «Des civils innocents continuent d’être tués et blessés. Nous répétons: cessez-le-feu. Mettez fin aux hostilités maintenant» insiste Oslo. Certes, le cessez-le-feu est de plus en plus proche, mais lundi soir, le chef d’état-major israélien annonçait que l’opération « Gardiens des murs » se poursuivra encore pendant au moins 48h et ce soir, le ministre israélien des Affaires étrangères Benny Gantz a remercié son homologue américain pour son soutien et pour ses condoléances aux familles israéliennes.
Après le cessez-le -feu, des négociations? Pour négocier, il faut être au moins deux. Là, le nombre d’interlocuteurs, c’est plutôt zéro. Benjamin Netanyahu, incapable de former un gouvernement, n’est pas en capacité de prendre des décisions. D’ailleurs, comment négocier avec les dirigeants du Hamas qui a toujours pour but de détruire l’Etat d’Israël et appelle les Palestiniens de Cisjordanie à attaquer les Israéliens. Totalement dépassé, sans autorité et de plus en plus contesté pour avoir reporté sine die les élections, Mahmoud Abbas ne peut pas non plus prétendre négocier au nom de tous les Palestiniens. Répétons-le: ne serait-il pas temps que les dirigeants islamistes de Gaza écoutent le peuple qui aspire à la paix, à vivre. Facile de faire monter la colère -légitime- contre Israël, mais cela ne sert que les intérêts des dirigeants. Alliés objectifs…