Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé mardi le Conseil de sécurité des Nations unies d’avoir « aggravé la crise » dans la bande de Gaza par son attitude « biaisée ».
« Le Conseil de sécurité a aggravé la crise par son attitude biaisée au lieu de mettre fin au bain de sang », a déclaré le chef de l’Etat dans un communiqué, accusant également « la communauté internationale de ne pas s’être opposée aux attaques illégales et sans retenue du régime israélien contre les civils ».
Même hostilité de la part du ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, qui a qualifié d' »inexcusable » l’incapacité du Conseil de sécurité de l’ONU à parvenir à une position unie sur la guerre entre Israël et le Hamas.
Dénonçant les « massacres (…) perpétrés par Israël », il a estimé, mardi, que « le Conseil de sécurité avait le devoir de les stopper »: « l’échec du Conseil de sécurité est inexcusable », a-t-il lancé dans la salle du Conseil au siège de l’ONU.
« Votre conscience humaine n’est-elle pas blessée par les crimes de l’occupation israélienne pendant 56 années d’occupation coloniale, ou par les meurtres terroristes, les destructions et la faim auxquels la population palestinienne est soumise aujourd’hui? », a-t-il ajouté.