Dans une déclaration médiatique en marge des événements du 05 août 1947 à Sfax, Taboubi a indiqué que « la décision a été prise au sein des institutions de l’organisation syndicale », annonçant « des actions militantes à venir pour répondre aux échéances sociales ».
Il a ajouté que « le pays est à la croisée des chemins, et traverse une période difficile », plaidant pour « l’unité et un projet national à même de le faire sortir de l’impasse ».
Taboubi a considéré que « le pays a un grand potentiel de réussite, pour peu qu’il s’éloigne des conflits idéologiques, de l’invective, de la rancœur et de la haine ».
Il a mis l’accent sur le besoin d’une justice indépendante, estimant « qu’aucun parti ni pouvoir ne sont en mesure de mettre la main sur la justice. En l’absence d’une justice indépendante, on ne peut parler d’investissement et de démocratie »
« Celui qui a un dossier, qu’il ait recours à la justice », a-t-il souligné, appelant à faire valoir la raison et la sagesse.
Le chef de la centrale syndicale a appelé « à privilégier la voix critique, celle qui a un fond patriotique, et ne fait pas de calculs », signalant qu’aucun homme politique quels qu’en soient le génie et la volonté, n’est en mesure de faire avancer le pays seul.
Le SG de l’UGTT a déclaré, en préambule, que « la Tunisie est en train de cueillir les fruits de l’Etat national », et demeure un exemple à suivre dans le concert des nations.