Maghreb Intelligence affirme que la présidence algérienne a donné des instructions fermes à Sonatrach et toutes les autres sociétés étatiques activant dans les autres domaines de l’économie nationale pour avantager les entreprises chinoises dans les marchés publics. Tout doit être fait pour séduire à nouveau les partenaires et chinois et regagner leur confiance. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a été dépêché fin mars dernier à Pékin pour renouer le dialogue et rassurer les partenaires chinois sur les intentions amicales du nouveau régime algérien. Lamamra avait pour mission de convaincre la Chine de redynamiser l’intérêt chinois pour l’Algérie au moment où les capitaux chinois désertent le pays et s’orientent vers d’autres pays africains. Et pour l’heure, rien ne semble que cette « mission séduction » a porté ses fruits car du côté de Pékin, la méfiance est toujours de mise à l’égard de ce régime algérien instable et de plus en plus impopulaire aux yeux des partenaires étrangers.
Depuis 2020, tous les projets lancés par le régime Tebboune n’ont attiré que des petites ou de moyennes entreprises chinoises comme c’est le cas avec le projet de l’exploitation des gisements de phosphates de Tébessa ou celui du gisement de fer de Ghara Djebilet à Tindouf, deux méga-projets qui ont attiré de petites compagnies chinoises incapables de ramener des capitaux solides en devises à l’Algérie.