Le Hamas a jugé mardi impossible à ce stade de passer à la deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, au vu des «violations» commises selon lui par Israël, au moment où se multiplient les tractations diplomatiques.
Fruit de fortes pressions américaines, la trêve est entrée en vigueur le 10 octobre. Mais elle reste très fragile, les deux belligérants s’accusant mutuellement et de façon quasi-quotidienne de la violer.
La deuxième étape «ne peut pas commencer» tant qu’Israël «poursuit ses violations de l’accord et se dérobe à ses engagements», a déclaré Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, dans un entretien avec l’AFP.
Il accuse notamment Israël d’«entraver» l’acheminement de l’aide humanitaire, ajoutant que le mouvement islamiste a demandé aux pays médiateurs de faire «pression» pour que soit respectée la première phase. Peu après, une source sécuritaire israélienne a annoncé à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, la réautorisation à partir de mercredi du transit de l’aide à destination de Gaza en provenance de Jordanie.
