Le ministère de la Santé annonce son rejet de « toutes les formes de violence contre les cadres et agents de ses établissements, lors de l’accomplissement de leur noble mission ».
Le département de Bab Saâdoun condamne, dans un communiqué, « la violence physique et verbale » dont ont été victimes les corps médical et paramédical au service d’urgence de l’hôpital régional de Tataouine, le lundi 21 février.
Il avertit contre la propension de certains « à bloquer la marche de travail au sein des structures de santé, et ce qui en découle en termes de menace de la santé des malades et leur droit aux secours et aux soins ».
Le ministère affirme son attachement à l’intégrité physique de l’ensemble de son personnel, et l’inviolabilité de ses établissements, tout en soulignant son intention d’engager des poursuites en justice, contre les agresseurs.
Il est à noter qu’une femme médecin avait porté plainte contre le porte-parole officiel du sit-in Al Kamour, Tarek Haddad et ses compagnons. Ils l’auraient agressée, alors qu’elle était en exercice. La médecin a publié une vidéo sur sa page facebook, dans laquelle elle a donné les détails de l’agression. Les unités de sécurité ont ouvert une enquête dans cette affaire.