Alors que le conflit se poursuit dans la bande de Gaza, les ONG continuent de dénoncer une situation humanitaire catastrophique dans cette zone. Placés en état de siège complet par Israël depuis deux semaines, les deux millions d’habitants manquent cruellement d’eau.
« Les partenaires du cluster WASH estiment que la consommation moyenne d’eau, toutes sources confondues et pour tous les besoins, est tombée à seulement trois litres par jour et par personne, ce qui aggrave les craintes de déshydratation et d’apparition de maladies d’origine hydrique, dont le choléra », a indiqué dans son dernier rapport, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU
Car depuis qu’Israël occupe la Cisjordanie, elle contrôle l’eau qui coule naturellement sous la ligne verte pour faire pression sur la population de Gaza. Les conséquences sanitaires sont importantes, constatent les ONG sur place qui font notamment état de cas de varicelle, de gale ou encore de diarrhées en raison du manque d’eau potable.
Malgré les camions d’aide envoyés, les habitantes et habitants n’ont qu’entre un et trois litres d’eau potable par jour et par personne, alors qu’une quinzaine de litres seraient nécessaires selon les évaluations internationales.