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Les difficultés « colossales » de Poutine

F Farès par F Farès
depuis 3 ans
dans Editoriaux, INTERNATIONAL
Les difficultés « colossales » de Poutine
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Parler fort pour masquer une faiblesse est une pratique courante. Est- ce aujourd’hui le cas de la Russie ? Sergueï Lavrov vante les gains territoriaux de l’armée russe qui ne veut plus se limiter au Donbass et des annexions de territoires russifier seraient en cours. A Téhéran, Vladimir Poutine répète qu’il est prêt à favoriser l’exportation des céréales ukrainiennes et assure que Gazprom tiendra tous ses engagements. En réalité, il maintient ses exigences de levée des sanctions occidentales et cherche, comme à son habitude, à mettre toutes les responsabilités sur le dos des Occidentaux qui font du mal au monde entier alors que la Russie, pleine de bonne volonté, ne fait que se défendre… Certes, Poutine n’est pas isolé comme le prétend Washington, mais il est coupable, totalement coupable. Et peut-être bien plus faible et anxieux qu’il ne le laisse paraître. 

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Le rouble est fort, les excédents commerciaux sont très élevés, 138 milliards de dollars pour les deux premiers semestres, mais ce n’est qu’une façade. La croissance prévue à 2,8% cette année va se transformer en une contraction de 8,5%. Lundi, Vladimir Poutine a avoué devant des ministres et des chefs d’entreprises que les sanctions provoquaient des  difficultés « colossales » surtout dans le secteur des nouvelles technologies et que « le défi est énorme ». Il a certes promis de trouver des solutions, mais les entreprises étrangères sont parties ainsi que plus de 100 000 professionnels du secteur high tech et informaticiens. D’ici deux ans, il manquera un million de cadres dans les nouvelles technologies. L’avenir proche de la Russie, c’est la pénurie de semi -conducteurs, la fin des fournitures occidentales, l’épuisement des pièces de rechange , ce qui signifie, malgré un travail plus ou moins forcé des industries militaires, l’impossibilité de fabriquer des matériels modernes à moins que la Chine ne vienne au secours de son alliée russe. Le principal de la technologie militaire venait de l’Ouest… Des experts occidentaux posent la question : dans quelques mois, les avions russes pourront-ils encore voler ?

Et ce n’est pas le seul souci du maître du Kremlin. Au moins un tiers des 150 000 combattants déployés en Ukraine est hors de combat et la relève ne se presse pas dans les bureaux de recrutement. La fédération de Russie a ordonné à tous ses 85 « sujets » -États, régions et villes autonomes…- de fournir chacun un bataillon, soit 500 à 800 hommes payés l’équivalent de 3 200 à 6 400 euros par mois pour un engagement de trois à six mois. Fabuleux dans un pays où le salaire moyen, très différent selon les villes, est inférieur à 300 euros dans les moins développées. Signe aussi qu’il est dur de trouver de la chair à canon, Moscou recrute aussi dans les prisons. Seules les régions éloignées qui n’ont aucun lien avec l’Ukraine, comme la Tchétchénie, la Bouriatie, l’Ingouchie, la Kalmoukie, la Kabardie, etc. répondent à l’appel aux armes. Aussi pour éviter la misère…

Vladimir Poutine se garde bien de déclarer officiellement qu’il est en guerre avec l’Ukraine. S’il le faisait, il pourrait décréter la mobilisation générale, mais il lui faudrait changer tout son narratif, reconnaître les difficultés, assumer le fait de guerroyer un pays frère, un pays russe. Il connaît aussi le sondage du média indépendant d’investigation Meduza : 56% des jeunes des 18-24 ans sont contre la guerre et 43% des 25-34 ans ; 72% des plus de 60 ans formés à l’école soviétique approuvent cette « opération ». 57 % de la population souhaite que la guerre continue. Poutine a donc toujours du soutien, mais il se souvient de l’Afghanistan et de la colère des mères de soldats tombés au combat. Il redoute ces femmes qu’il ne pourrait arrêter.

Cela dit, il faut préciser que ni Kiev ni Moscou ne songent aujourd’hui à négocier. Sur le terrain, l’avantage reste aux Russes sur les Ukrainiens qui espèrent des livraisons plus rapides d’armes qui leur permettraient de lancer des contre-attaques avec un million d’hommes. Aujourd’hui, ils souffrent. A Kiev, on cache également ses difficultés derrière les mots.

F Farès

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