Les États-Unis ont retiré vendredi 7 novembre le président syrien par intérim Ahmed al-Charaa de leur liste noire des personnalités considérées comme terroristes, une décision symbolique à quelques jours de sa visite historique à la Maison Blanche.
Cette démarche du ministère des Affaires étrangères, communiquée par un porte-parole du département d’État, était largement attendue, au lendemain de la levée par le Conseil de sécurité de l’ONU des sanctions contre le dirigeant syrien sur impulsion des États-Unis.
En effet, jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait levé les sanctions émises contre lui.
La résolution préparée par les États-Unis a été adoptée par 14 voix pour et une abstention (Chine). Ahmad al-Chareh et son ministre de l’Intérieur Anas Khattab ne font plus partie de la liste des sanctions visant les individus et groupes liés à l’État islamique et Al-Qaïda. Ainsi, ils ne sont plus soumis à une interdiction de voyage, au gel des avoirs ni à l’embargo sur les armes.
« Avec l’adoption de ce texte, le Conseil envoie un message politique fort reconnaissant que la Syrie est dans une nouvelle ère », avait salué l’ambassadeur américain Mike Waltz. La Chine s’est abstenue et son ambassadeur Fu Cong s’est notamment inquiété de la présence en Syrie de « combattants terroristes étrangers » capables d' »exploiter » la « situation sécuritaire fragile », déplorant que le Conseil n’ait pas pleinement évalué la situation.
