Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et sept blessés jeudi, l’armée israélienne affirmant avoir ciblé le Hezbollah et ses alliés tandis que le président libanais déplore des frappes contre des « installations civiles ».
Le ministère libanais de la Santé a indiqué qu’une personne avait été tuée dans une frappe sur la ville de Chmistar (est). Une personne a été blessée à Bnaafoul, dans le district de Saïda (sud-ouest), et six autres à Ansar, dans le district de Nabatieh (sud), selon lui.
Le président Joseph Aoun a indiqué que les frappes israéliennes visaient des « installations civiles », condamnant ce qu’il considère comme une violation du cessez-le-feu négocié l’année dernière.
« L’agression israélienne répétée s’inscrit dans le cadre d’une politique systématique visant à détruire les infrastructures productives, à entraver la reprise économique et à saper la stabilité nationale sous de faux prétextes sécuritaires », a déclaré M. Aoun.
L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué qu’elle avait « frappé des infrastructures terroristes du Hezbollah (…) dans la région de Mazraat Sinaï, dans le sud du Liban ».
Elle a également indiqué qu’elle avait frappé des installations utilisées par Green Without Borders, une ONG sous sanctions américaines qu’Israël considère comme ayant « opéré sous une couverture civile pour dissimuler la présence du Hezbollah dans la zone frontalière avec Israël ».
Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises ces derniers mois malgré la conclusion d’un cessez-le-feu en novembre, après plus d’un an d’affrontements avec le mouvement pro-iranien Hezbollah qui ont dégénéré en deux mois de guerre ouverte.