De violents affrontements ont éclaté lundi soir dans le centre de Tripoli, la capitale libyenne, opposant des groupes armés affiliés à des factions politiques rivales. Selon des sources locales, les combats auraient fait plusieurs victimes, dont Abdul Ghani al-Kikali, alias « Ghaniwa », un influent chef militaire de l’Autorité de soutien à la stabilité (SSA).
Des rumeurs non confirmées font état d’une possible tentative de coup d’État. Le gouvernement a imposé un couvre-feu immédiat dans la ville, et l’aéroport de Tripoli serait fermé en raison des violences. Les échanges de tirs, signalés dans plusieurs quartiers, ravivent les craintes d’une escalade dans un pays déjà marqué par l’instabilité politique et la division entre le gouvernement de Tripoli, soutenu par la Turquie, et les forces de l’Est sous l’égide du maréchal Khalifa Haftar.
La Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a appelé à un cessez-le-feu immédiat, dénonçant les combats dans des zones densément peuplées. La situation reste tendue, avec peu de détails sur l’issue des affrontements.

