Selon le site d’information israélien Walla et le site d’information américain Axios, l’Iran a transmis un message à Israël par l’intermédiaire des Nations unies. Selon Walla, le ministre des affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdullahian, a rencontré, samedi, à Beyrouth, l’envoyé de l’ONU au Moyen-Orient, Tor Wennesland. Il s’agissait de la première réunion entre un émissaire des Nations unies et un officiel iranien. Selon un diplomate, le ministre des affaires étrangères iranien a déclaré à l’émissaire des Nations unies que l’Iran ne souhaite pas que l’escalade dans la bande de Gaza se transforme en un conflit régional et qu’il veut travailler pour la libération des civils détenus par le Hamas.
Cependant, le ministre iranien a averti l’émissaire des Nations unies que l’Iran avait des « lignes rouges », et si l’opération de l’armée israélienne à Gaza se poursuit, en particulier si elle se transforme en une opération terrestre israélienne, l’Iran sera contraint de réagir. Selon Axios, les combats entre le Hamas et Israël se transformeront en une guerre régionale si l’Iran s’implique directement ou indirectement, par exemple par l’intermédiaire d’un groupe militant en Syrie ou en soutenant toute décision du Hezbollah de s’engager pleinement dans les combats.
Un haut responsable israélien accuse l’Iran de tenter d’ouvrir un deuxième front de guerre en déployant des armes en Syrie. Joshua Zarka, chef des affaires stratégiques au ministère des affaires étrangères israélien, a répondu de manière lapidaire à une question sur le sujet : « Ils le font [les Iraniens]. »