De nombreuses voix se sont élevées pour condamner l’attaque de la Flottille Global Sumud par l’armée israélienne. L’ONU a réagi, Rome a mis en garde le gouvernement de Netanyahou.
Cette énième violation du droit est soulignée par la diplomatie italienne, pourtant peu suspecte d’être opposée à Israël. Le gouvernement d’extrême droite, dirigé par Giorgia Meloni, est proche de celui de Benyamin Netanyahou : toutefois, le ministre des Affaires étrangères transalpin, Antonio Tajani, a fermement réagi, se disant « informé de l’attaque contre les embarcations de la flottille », où se trouvent de nombreux Italiens, dont quatre parlementaires.
Il a rappelé qu’elle se trouve « dans les eaux internationales » et a demandé « au gouvernement israélien de garantir la protection absolue » des participants. Dans la foulée, la marine italienne annonçait l’envoi d’une frégate militaire pour porter « d’éventuels secours ».
Le ministre de la défense italien, Guido Crosetto, a également fermement réagi, mercredi , il a déclaré « condamner avec la plus grande fermeté l’attaque perpétrée » contre les bateaux de la flottille Global Sumud en route pour Gaza. Dans un post sur X, le ministre annonce par ailleurs avoir autorisé l’« intervention immédiate » d’une frégate de la marine italienne « pour d’éventuelles opérations de sauvetage », afin de « garantir l’assistance aux citoyens italiens présents ». Cette dernière « se dirige déjà vers la zone », précise M. Crosetto.
Mercredi après-midi, les Nations unies, par la voix du porte-parole au Haut-Commissariat aux droits humains, Thameen Al-Kheetan, ont demandé que « cessent ces attaques » et l’ouverture d’une « enquête indépendante, impartiale et approfondie ».