
Par Naoufel Ben Aissa
Pire que l’ARP ou tout autre institution que le Président a jugé bon de geler, l’ONAS et l’APAL sont deux organismes à démonter urgemment tellement ils ont porté préjudice aux cités et aux citoyens. Rien que pour les torts qu’ils ont causé aux villes côtières de la banlieue sud de la capitale, les responsables de ces organismes, anciens comme nouveaux, devraient être jugés. Déchéance des plages de Radès à Hammam-Lif, laisser-aller et laisser-faire et dégradation à vue de l’environnement marin et citadin de ces villes jadis balnéaires?
De nos jours, les odeurs des canalisations d’évacuation des eaux usées infectent des maisons de l’intérieur. Beaucoup de gens veulent vendre leurs demeures rien que pour fuir un état des lieux tout simplement invivable. A Hammam-Lif, même quand il ne pleut pas, certaines rues principales sont inondées par les rejets d’eaux usées et pluviales. Les canalisations – usées et périmées – sont complètement à refaire et les évacuations à repenser. Même les municipalités ne sont pas parvenues à inciter ces organismes à faire correctement leur boulot et à assumer leur responsabilité. Ils se rejettent souvent la responsabilité et sont en procès. Entretemps, le pauvre citoyen subit et se soumet à un fait accompli. Une fatalité en quelque sorte.
Aujourd’hui, il est temps que les autorités politiques interviennent directement dans le sujet car l’APAL et l’ONAS sont à l’origine des maux qui touchent en plein la qualité de vie des citoyens. Pour clarifier les responsabilités de chacun dans cet environnement malsain, on se heurte à un imbroglio juridico-politico-institutionnel inextricable.
Saïd et Bouden, en tant que Président de l’État et Cheffe du gouvernement, sont appelés à prendre les choses en main dès aujourd’hui, sans attendre demain et là réellement c’est le Peuple qui le veut et l’exige même.
Avant l’ONAS et l’APAL, les villes, de Radès à Hammam-Lif, comme ailleurs, étaient agréables, les citées propres et les plages « praticables ». Maintenant, ce sont poubelles à ciel ouvert, entourées de puanteur et de mocheté qu’il s’agit. Les plages – de la banlieue sud de la capitale comme beaucoup d’autres – sont dans un piètre état et la mer polluée au plus haut degré, après avoir été des plus belles plages de la Méditerranée où la baignade est une réelle partie de plaisir et un pur bonheur.
Il faut absolument démonter l’APAL comme l’ONAS, arrêter et juger les responsables des abus, dysfonctionnements et maux qui ont touché les cités et les citoyens car avant leur création, la vie était meilleure. Depuis, ils ont rendu des villes invivables.