Dans un communiqué rendu public ce samedi 16 octobre, l’UGTT a dénoncé la multiplications des appels à l’ingérence étrangère, reprenant d’ailleurs l’expression du Président Saied lors du premier conseil des ministres le 14 octobre dernier, en insinuant que certaines personnalités politiques « se frottaient aux seuils des ambassades ». L’UGTT a considéré que ces ingérences résultaient de contrats de lobbying et de l’incitation flagrante par certains opposants au processus amorcé par les mesures annoncées par le président de la République le 25 juillet. L’UGTT a, aussi, appelé ces pays à revoir les dettes tunisiennes auprès de ces Etats, à en annuler celles résultant de corruption et à réinvestir ce qui en reste en Tunisie.
La centrale syndicale a considéré que les mesures annoncées le 25 juillet 2021 étaient un pas en avant vers la rupture avec l’échec et la corruption. Mais a, par la suite, appelé à limiter l’application des mesures exceptionnelles dans le temps et à mettre en garde contre la prise de décision de façon unilatérale.
« L’UGTT exige du président de la République la clarification des objectifs, des mécanismes et des mesures liés au dialogue national qu’il avait annoncé », a ajouté la même source.
La demande de clarification a, aussi, été adressée au gouvernement Bouden au sujet de son programme économique et de la lutte contre le chômage et la pauvreté.
L’UGTT a insisté sur le dialogue et l’échange au sujet de l’instauration de réformes. « Le bureau exécutif de l’UGTT refuse, également, la discréditation de l’importance historique du dialogue national ayant eu lieu en 2013, et grâce auquel la Tunisie a obtenu le prix Nobel », a précisé le communiqué.
L’UGTT a expliqué qu’elle était prête à présenter des propositions et des programmes pour sauver et faire progresser les entreprises publiques et réformer les systèmes éducatif, sanitaire, fiscal et autres.
