La section tunisienne de l’Union internationale des Oulémas musulmans (UIOM) a sollicité, lundi 13 décembre 2021, l’intervention de Kaïs Saïed contre les attaques répétitives du Parti destourien libre (PDL) et sa présidente, Abir Moussi.
L’organisation réagissait à l’annonce d’un sit-in du parti devant les locaux de l’association à partir du 14 décembre. Cet acte de protestation vise, selon Abir Moussi, à forcer les autorités tunisiennes à dissoudre cette organisation et geler ses fonds en Tunisie.
L’UIOM a appelé les autorités tunisiennes à l’application de la loi et au maintien de l’ordre public, soulignant qu’elle ne se réfèrerait qu’à la loi pour contrer les attaques de Abir Moussi et des membres de son parti.
Le PDL a organisé depuis novembre 2020 plusieurs actions de protestation contre l’organisation appelant à l’application de la décision de la Direction générale des associations à la présidence du gouvernement qui avait adressé un avertissement officiel à l’Union des Oulémas musulmans en Tunisie sur la base d’une série d’infractions, concernant, le premier et le deuxième article de la Constitution, les articles 3, 4 et 9 du décret des associations ainsi que des lois relatives au système éducatif.
En août 2021, le PDL est revenu à la charge – après « l’échec » de ses sit-in – appelant le président de la République à agir rapidement pour fermer le siège de l’association des Oulèmas musulmans, « bras des Talibans en Tunisie », à la classer comme « organisation terroriste », à fermer son siège et à suspendre ses activités.