Décidément, faire le buzz est devenu chez nous un sport national. En l’absence de performances, de réussite, de productions, certains ne trouvent, comme moyen pour refaire surface et cacher leur passivité, ils optent pour la facilité et pour l’attaque directe des rivaux et concurrents qui occupent le haut de l’affiche.
Ainsi, après les accusations portées par Samir Agrebi contre Lotfi Bouchnak, par Slah Mosbah contre Mejda Erroumi, voilà que le président de l’Étoile du Sahel, Maher Karoui, dont l’équipe se débat dans une crise financière aigüe et occupe la peu envieuse dernière place en championnat du groupe B de la Ligue 1 et qui n’a pas gagné le moindre match depuis longtemps n’a pas trouvé d’autre moyen pour détourner l’attention des fans étoilés en colère que d’ignorer le nom de l’Espérance au micro d’une radio privée en se contentant de dire » ceux qu on a rencontrés hier » après avoir nommé les autres futurs adversaires tels que l’ASSoliman ou le Club Africain croyant à tort qu’il allait plaire au public étoilé et titiller l’orgueil de l’Espérance, ce club âgé de 103 ans, détenteur de quatre Ligue des champions, de 32 championnats de Tunisie et champion de Tunisie des cinq dernières années.
Finalement, il n’a fait que ternir l’image de son propre club qui a été dirigé par le passé par de grands dirigeants. Autant dire que ce président de l’équipe de Sousse qui n’occupe son poste que depuis quelques mois a raté une belle occasion de se taire.