Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé lundi lors d’un discours devant la Knesset, le Parlement israélien, à Jérusalem, qu’Israël avait largué « 153 tonnes de bombes » sur la bande de Gaza dimanche.
« Nous avons frappé des dizaines de cibles à travers toute la bande de Gaza, éliminé de nombreux terroristes, dont des commandants de haut rang » après la mort de deux soldats tués dans une explosion attribuée par l’armée israélienne au Hamas, a rapporté M. Nétanyahou, cité par le média israélien Ynet. « Le cessez-le-feu n’était pas un permis pour le Hamas de nous menacer »,a-t-il ajouté.
L’armée, qui a annoncé dimanche la mort au combat de deux soldats à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a mené des bombardements à travers le territoire palestinien, avant d’annoncer dimanche soir reprendre l’application du cessez-le-feu.
La défense civile à Gaza a fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dimanche dans les frappes, dont des civils et un journaliste, des violences d’une ampleur inédite depuis l’entrée en vigueur de la trêve, le 10 octobre. Le Hamas a démenti toute implication et réaffirmé son « engagement total » à se conformer à l’accord de cessez-le-feu.
Devant le Parlement, M. Nétanyahou a estimé que, s’il avait écouté les voix qui appelaient à une résolution plus rapide de la guerre, « le Hamas aurait remporté une victoire éclatante, ainsi que tout l’axe iranien »,rapporte le journal israélien Haaretz. « A aucun moment le Hamas n’a été disposé à accepter l’accord [de cessez-le-feu] que nous avons conclu »,a-t-il ajouté selon la même source.