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Mes Lettres à mes compatriotes

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 1 an
dans IDÉES & DÉBATS, Les infos du jour
Mes Lettres à mes compatriotes
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Par Wicem Souissi (*)

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Une première: Le nouveau pape est un Américain

Hier encore, j’avais vingt ans, je caressais le temps, chante Charles Aznavour. Et de conclure, inquiétant : Mais où sont-ils à présent, mes vingt ans ? C’était à vrai dire, dis-je, il y a si longtemps. Alors que Gaza a égalé la Shoah dans la symbolique de l’horreur humaine à rebours de l’humain, et au risque d’endommager toute l’Humanité, qui suis-je et que sais-je donc pour lancer pareille interrogation ? Je vais vous le dire sommairement. Et même brièvement. Après tout, m’inspirant de la concision de René Descartes, dont les Méditations sont relativement courtes au regard de leur portée, j’ai rédigé un ouvrage à paraître prochainement et qui est un bréviaire de la Tunisie contemporaine, dans une recension de 1967 à nos jours. Et depuis mes vingt ans, il ne s’est écoulé que moins de quarante ans.

Il s’agit donc, ici, dans ces colonnes, de relater des faits marquants, le long de mon parcours. Son plus récent jalon, et qui me fait prendre ma plume pour m’adresser à vous, est une affaire publique. J’ai en effet créé un débat en partant, depuis seulement deux ou trois jours, d’une polémique qui, avec moi, intéresse tous mes compatriotes. De quoi est-il question ? C’est la réédition à grand renfort d’une débauche de moyens, à Beit el Hikma, sous l’égide du CNRS, une institution scientifique française, de Au fil de ma vie, paru la première fois en 1973 et tombé dans l’oubli, sauf pour les érudits et la famille de l’auteur. C’est la biographie de Mohamed-Salah Mzali, éphémère Grand Vizir du Bey Lamine en 1954, démissionnaire lors de l’arrivée au pouvoir de Pierre Mendès France, qui allaient, en rupture avec le passé colonial qui le précédait, accorder l’autonomie interne aux Tunisiennes et au Tunisiens. A l’indépendance, avec d’autres figures nationales qui ont activement et contre les forces du mouvement national collaboré avec le Protectorat, cet homme du Makhzen beylical est condamné à 10 ans de prison et frappé, selon une législation promulguée à cet effet, frappé d’indignité nationale, une punition d’un type nouveau. Comme lui de Monastir, parent à cet ancien chef du gouvernement, Habib Bourguiba, chef de l’Etat, use ensuite de son pouvoir de grâce pour en effet le gracier. Et c’est son petit-neveu, le brillantissime Elyès Jouini, un grand homme de l’université et des grandes écoles françaises où il excelle depuis son baccalauréat que nous avons passé la même année, 1982, qui est à la manœuvre pour diriger de main de maître cette opération de réhabilitation. Si d’aventure elle réussissait, cela impliquerait une déchéance, au moins politique, du « Combattant suprême ».

Je n’ai pas engagé de lutte, ni de combat contre cette entreprise éditoriale à laquelle concourent l’Institut (français) de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) et une pléiade de nos propres excellences de l’Université tunisienne. Et tout cela au nom de la qualité intellectuelle et littéraire de ce Mzali-là, qualités qui sont au demeurant reconnues et de notoriété publique. Ses mémoires valent d’ailleurs la peine d’être diffusées et lues.

La problématique est ailleurs : réhabilité littérairement et intellectuellement, l’homme politique incontestablement déchu ne va-t-il pas dans les esprits du temps présent prendre le pas sur ses contempteurs de naguère ? Dit autrement, clairement, quand on sait qu’il n’y a pas d’ouvrages de cette dimension à la hauteur de Bourguiba, ni de Farhat Hached d’ailleurs, le risque n’est-il pas que ce vide éditorial cruel ne soit comblé par le seul et unique présent, non pas politiquement au sens actuel, ils sont tous morts, mais dans la mémoire du temps présent ?

C’est le sens de ma démarche, qui est ainsi radicalement différente de celle de mon ancien camarade des classes préparatoires scientifiques, lui au lycée Sainte-Geneviève à Versailles et moi au lycée Henri IV à Paris. C’est là que, également capricorne de la même année, j’avais eu vingt ans. Bien et tant de choses ont coulé sous les ponts depuis. Alors que, tout d’abord en apparence dépolitisé, quant à lui, avant d’être, en ce qui le concerne aussi, pour le moins en dehors du camp des opposants, de mon côté je me suis, comme depuis toujours, engagé, certes contre le pouvoir, mais aussi en dehors pour ma part de l’opposition. C’est que je me suis chaque jour senti libre, indépendant et souverain. Et c’est la raison pour laquelle mon parcours dans l’enseignement supérieur fut contrarié. A telle enseigne qu’en France, de Paris à Montpellier, et inversement, j’avais dû me tourner vers un autre monde d’apprentissage que l’Université. Ce fut mon entrée en psychanalyse et, les années passant, l’entame de mon métier de psychanalyste, ce que je suis tout en demeurant ce que je suis aussi depuis ma première expérience à l’hebdomadaire « Le Phare » en 1988, dit autrement journaliste. Dans cette affaire Mzali, ce n’est donc ni un duel ni une joute, pour la raison simple que ne jouons pas dans la même catégorie. Mais, en tant que Tunisiens, nous débattons, il est vrai très sérieusement, ce qui selon la philosophe Hannah Arendt est la condition sine qua non de la démocratie.

Wicem Souissi      

(*) Psychanalyste et Journaliste

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