• Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • S'identifier
dimanche, 11 mai, 2025
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
عربي
TUNISIE DIRECT
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
  • NATIONAL
    • Politique
    • Nos Régions
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
    • Infos Covid
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
    • foot
  • FEMME
  • IDÉES & DÉBATS
    • Editoriaux
    • soit dit en passant
    • Entretien
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
    • High-tec
    • animaux
TUNISIE DIRECT
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Page d'accueil IDÉES & DÉBATS Editoriaux

Migrants : un drôle de jeu !

F Farès par F Farès
depuis 3 ans
dans Editoriaux, INTERNATIONAL
Migrants : un drôle de jeu !
Share on FacebookShare on Twitter

Le calvaire des quelque 230 migrants de l’Ocean Viking va prendre fin ce vendredi matin dans le port militaire français de Toulon. Ils et elles ne souffriront plus dans les camps libyens. La fin des tortures mais pas la vie dont ils rêvaient en fuyant la guerre ou la misère. Ne supportant pas l’attitude « incompréhensible » et « inacceptable » de l’Italie, la France accueille ce bateau dont elle ne voulait pas. Un geste d’humanité, un geste fait « à titre exceptionnel ».

Lire aussi

Un tournant: Vladimir Poutine propose des négociations « directes » avec l’Ukraine à Istanbul le 15 mai

Un tournant à Kiev

Oui, l’Italie s’est dotée d’un gouvernement d’extrême droite qui veut stopper l’immigration, oui, Mme Meloni a refusé d’appliquer le droit de la mer. Oui, la France n’avait aucune obligation d’ouvrir un de ses ports au navire de SOS Méditerranée. Mais résumer l’histoire ainsi, une Italie égoïste et coupable, et une France généreuse, serait trop facile, caricatural et même indigne.

Il faudrait plutôt parler de cynisme, d’hypocrisie, de calculs politiques nationaux et européens, de faux semblants. L’Italie de Meloni a voulu jouer au plus fin et a perdu, apparaissant fautive aux yeux de ses partenaires de ne pas respecter les accords. Elle a pourtant des arguments solides : cette année, elle va accueillir 88 000 réfugiés dont 10 000 sauvés par des ONG, les autres par ses garde-côtes. Ses partenaires européens, surtout l’Allemagne, la France et l’Espagne- se sont engagés à en accueillir seulement 10 000 ou à verser un contrepartie financière. Jusqu’à présent, Berlin a procédé à 74 relocalisations et Paris qui menace d’arrêter pour punir Rome, à 38. La France se donne un beau rôle qu’elle n’a pas. Quelle que soit la couleur de son gouvernement, l’Italie a des raisons de se sentir abandonnée.

N’oublions pas non plus qu’un protocole additionnel de la convention de Palerme du 15 novembre 2000 autorise les États à empêcher des migrants de prendre la mer, mais aussi de refouler les embarcations vers leur point de départ. 

Au lieu d’accuser l’Italie, l’Europe doit se remettre au travail et définir des règles simples, efficaces et partagées par les 27. Et le faire avec tous les pays concernés qui, trop souvent, ferment les yeux sur les activités des passeurs, des mafias de ces trafics d’êtres humains ou renvoient la balle aux Européens, aux anciennes puissances coloniales. Les gouvernements des pays émetteurs de migrants sont également responsables. Incurie, mauvaise gestion… Si à ces problèmes politiques, on ajoute le réchauffement climatique et la démographie, l’immigration illégale -et les drames qu’elle entraînent- a encore de mauvais jours devant elle. 

La France, l’Italie, l’Allemagne, l’Europe ne peuvent accueillir toute la misère du monde, comme le disait Michel Rocard en 1990. Le Premier ministre français ajoutait parlant de son pays: « elle doit en prendre fidèlement sa part. Pas plus. » 

C’est toujours vrai. Et l’Europe, la Libye, la Tunisie – Le Rassemblement national dit que le port le plus proche était tunisien- l’Afrique doivent arrêter de jouer à « c’est pas moi, c’est l’autre ». Sinon, il n’y aura que des perdants.

F Farès

F Farès

  • Qui sommes-nous ?
  • Advertise
  • Contact
  • S’identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Home
  • NATIONAL
  • INTERNATIONAL
  • SANTÉ
  • ÉCONOMIE
  • CULTURE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • FEMME
  • SCIENCES ET ENVIRONNEMENT
  • النسخة العربية
  • S'identifier

© 2021 TUNISIE DIRECT.

Bienvenue

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Récupérez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier

Add New Playlist

Tunisie Direct et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »