Au cours des quatre premiers mois de l’année 2025, les équipes de contrôle économique relevant du ministère du Commerce et du Développement des exportations ont relevé 36 467 infractions économiques et saisi 1 575 tonnes de produits alimentaires.
Selon les données recueillies par l’agence TAP auprès de la Direction générale de la concurrence et des enquêtes économiques du ministère, le nombre d’infractions économiques enregistrées a augmenté de 3 % par rapport à la même période de l’année 2024, où 35 458 infractions avaient été recensées.
Le nombre de visites de contrôle effectuées jusqu’à fin avril de l’année en cours a atteint 235 000, menées par 9 977 équipes de contrôle. Le ministère se prépare par ailleurs à renforcer les dispositifs de contrôle économique avec environ 194 nouveaux agents recrutés dans le cadre d’un concours national organisé à cet effet.
Les infractions économiques constatées se répartissent comme suit :
11 232 infractions liées aux dépassements de prix et à des pratiques monopolistiques, 19 464 infractions concernant le manque de transparence dans les transactions, 395 infractions liées à la fraude sur les subventions,
et 5 376 infractions dans le domaine de la qualité, de la métrologie, et autres secteurs.
La répartition sectorielle des infractions montre que les équipes de contrôle ont relevé 16 729 infractions dans les produits agricoles et maritimes frais,
11 748 dans les produits alimentaires généraux, 3 639 dans les boulangeries, restaurants et cafés, et 4 351 dans les produits industriels divers.
Quant aux saisies, les quantités confisquées jusqu’à fin avril ont dépassé 1 575 tonnes, dont 539 tonnes de légumes et fruits, 28 tonnes de viandes blanches, 63 tonnes de sucre, 695 tonnes de produits céréaliers subventionnés, et 250 tonnes d’aliments pour bétail.
Ont également été saisis 16 900 œufs, 17 777 litres d’huile végétale subventionnée, 11 511 litres de lait, et 54 956 paquets de cigarettes.
Par ailleurs, les données de la Direction générale de la concurrence et des enquêtes économiques ont révélé la mise en œuvre de sanctions administratives dans le secteur des boulangeries jusqu’à fin avril, incluant 205 décisions de fermeture pour des boulangeries classées et 26 dans le secteur des boulangeries non classées.
Ces sanctions administratives incluent l’interdiction d’approvisionnement en farine subventionnée, le changement de catégorie, la réduction de la part allouée, et la fermeture. Elles ont également concerné 8 sanctions dans le secteur des produits dérivés des céréales et 18 dans le secteur de l’huile végétale subventionnée.