Alors que la France est en proie aux émeutes et violences urbaines, le gouvernement algérien a réagi à la mort de Nahel, tué le 27 juin dernier par un tir policier après un refus d’obtempérer.
L’Algérie a « appris avec choc et consternation la disparition brutale et tragique du jeune Nahel et des circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes dans lesquelles elle est intervenue », a affirmé dans un communiqué le département d’Ahmed Attaf. Invoquant la double nationalité de l’adolescent, le gouvernement algérien a également déclaré « suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique » et assure être aux côtes « des membres de [sa] communauté nationale ». Il invite ensuite « le gouvernement français à assumer pleinement son devoir de protection, l’Algérie suivant cette affaire avec attention, soucieuse de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier ses ressortissants sur leur terre d’accueil ».
Une réaction qui n’a pas manqué de faire grincer des dents en France, notamment à droite de l’échiquier politique.