Pedro Sanchez a affirmé mardi que l’accord de trêve conclu entre Israël et le Hamas ne devait pas être synonyme d’« oubli » et que les « acteurs principaux du génocide » à Gaza devraient répondre de leurs actes devant la justice.
« La paix ne peut pas signifier l’oubli, elle ne peut pas signifier l’impunité », a déclaré le leader socialiste dans une interview accordée mardi à la radio espagnole Cadena Ser. « Les personnes qui ont été les acteurs principaux du génocide qui a été perpétré à Gaza (…) devront répondre devant la justice et il ne peut donc pas y avoir d’impunité », a-t-il ajouté, interrogé sur l’opportunité de poursuites judiciaires pour son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou.
L’Espagne, une des voix européennes les plus critiques à l’égard des actions israéliennes à Gaza, avait déjà annoncé en septembre que le parquet espagnol enquêterait sur les « graves violations » des droits de l’homme commises dans la bande de Gaza afin de coopérer avec la Cour pénale internationale (CPI). Le procureur de la CPI a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la défense Yoav Gallant, soupçonnés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.