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“On n’a plus de force à cause de la faim”: Les journalistes de l’Agence France Presse n’arrivent plus à couvrir la guerre à Gaza

Tunisie Direct par Tunisie Direct
depuis 8 heures
dans INTERNATIONAL, Les infos du jour
“On n’a plus de force à cause de la faim”: Les journalistes de l’Agence France Presse  n’arrivent plus à couvrir la guerre à Gaza
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Ces rédacteurs, photographes et vidéastes palestiniens évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre.

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“Utilisation de la nourriture à des fins militaires”

En juin, l’ONU avait dénoncé ce qu’elle qualifie d’“utilisation de la nourriture à des fins militaires” par Israël, parlant d’un crime de guerre, après la multiplication des annonces alarmantes d’ONG sur la malnutrition. Israël, qui assiège le territoire et laisse entrer l’aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste Hamas d’exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent l’aide. Des témoins et la Défense civile de Gaza ont toutefois accusé à plusieurs reprises les forces israéliennes d’avoir tiré sur des personnes qui attendaient de l’aide, l’ONU affirmant que l’armée avait tué plus de 1.000 Palestiniens qui tentaient de se procurer de la nourriture depuis la fin du mois de mai.

“Je me sens complètement abattu”

Bashar Taleb
Bashar Taleb © AFP

Bashar Taleb, 35 ans, l’un des quatre photographes de l’AFP sélectionnés cette année pour le prix Pulitzer, vit dans les ruines de sa maison à Jabalia al-Nazla, dans le nord de Gaza. “J’ai dû interrompre mon travail plusieurs fois pour chercher de la nourriture pour ma famille”, raconte-t-il. “Pour la première fois, je me sens complètement abattu”.

“On n’a plus de force à cause de la faim”

Omar Al-Qattaa , photojournaliste AFP
Omar Al-Qattaa , photojournaliste AFP © AFP

Son collègue Omar al-Qattaa, photographe également âgé de 35 ans et lui aussi candidat au Pulitzer, se dit épuisé. “Je dois porter du matériel lourd, marcher des kilomètres (…) On ne peut plus se rendre sur les lieux de reportage, on n’a plus de force à cause de la faim.” Il dépend d’antalgiques pour soulager des douleurs dorsales, mais affirme que les médicaments de base sont introuvables en pharmacie, tandis que le manque de vitamines et d’aliments nutritifs aggrave encore sa situation.

30 kg en moins depuis le début du conflit

Khadr Al-Zanoun, 45 ans, à Gaza-ville, affirme avoir perdu 30 kilos depuis le début de la guerre. Le journaliste évoque des évanouissements à cause du manque de nourriture et d’eau, ainsi qu’une “fatigue extrême” et la difficulté à travailler. “Ma famille est aussi à bout.”

“Je n’en peux plus de cette faim”

Eyad Baba (AFP)
Eyad Baba (AFP) © AFP

Le photojournaliste Eyad Baba, 47 ans, déplacé du sud de la bande de Gaza vers Deir el-Balah (centre), où l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre cette semaine, a dû quitter un camp surpeuplé et insalubre pour louer un logement à un prix exorbitant, afin d’y abriter sa famille. “Je n’en peux plus de cette faim, elle touche mes enfants”, confie-t-il. “Dans le cadre de notre travail, nous avons été confrontés à toutes les formes possibles de mort. La peur et la sensation d’une mort imminente nous accompagnent partout”, ajoute-t-il. Être journaliste à Gaza, c’est travailler “sous la menace constante des armes”, explique Eyad Baba, soulignant toutefois que “la douleur de la faim est plus forte que la peur des bombardements.”

21 enfants sont morts de faim en 3 jours

À Gaza-ville, le directeur de l’hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a alerté mardi sur des “niveaux alarmants de mortalité” dus au manque de nourriture, affirmant que 21 enfants étaient morts de faim et malnutrition en trois jours.

“Crise de liquidités”

La journaliste de l’AFP Ahlam Afana, 30 ans, souligne une autre difficulté : une épuisante “crise de liquidités”, liée à des frais bancaires exorbitants et à une inflation galopante sur les rares denrées disponibles, vient aggraver la situation. Les retraits en liquide peuvent être taxés jusqu’à 45%, explique Khadr al-Zanoun, tandis que le prix des carburants explose –là où on en trouve, rendant tout déplacement en voiture impossible.

“Prix exorbitants” des vivres

“Les prix sont exorbitants”, déplore Ahlam Afana. “Un kilo de farine se vend entre 100 et 150 shekels israéliens (25 à 38 dollars), ce qui dépasse nos moyens, même pour en acheter un seul kilo par jour. “Le riz coûte 100 shekels, le sucre dépasse les 300, les pâtes 80, un litre d’huile entre 85 et 100. Les tomates se vendent entre 70 et 100 shekels. Même les fruits de saison -raisins, figues- atteignent 100 shekels le kilo.” “Nous ne pouvons pas nous le permettre. Je ne me souviens même plus de leur goût.”

La journaliste explique qu’elle travaille depuis une tente délabrée, sous une chaleur étouffante. “Je bouge lentement. Ce n’est pas seulement les bombardements qui nous menacent, c’est la faim qui nous ronge.”. “Je ne me contente plus de couvrir la catastrophe (de la guerre). Je la vis.”

“Profond vide intérieur”

Youssef Hassouna (AFP)
Youssef Hassouna (AFP) © AFP

Reporters sans frontières (RSF) a indiqué mardi que plus de 200 journalistes avaient été tués à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023. Le vidéaste Youssef Hassouna, 47 ans, confie que la perte de collègues, d’amis et de membres de sa famille l’a éprouvé “de toutes les manières possibles”. Malgré un “profond vide intérieur”, il dit continuer à exercer son métier. “Chaque image que je capture pourrait être la dernière trace d’une vie ensevelie sous les décombres”, dit-il.

“Je préfère la mort à cette vie”

Zouheir Abou Atileh, 60 ans, ancien collaborateur du bureau de l’AFP à Gaza, partage le vécu de ses confrères et parle d’une situation de “catastrophique”. “Je préfère la mort à cette vie”, affirme-t-il. “Nous n’avons plus aucune force, nous sommes épuisés, en train de nous effondrer”. “Trop c’est trop.”

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