Organiser la prise de l’Élysée par le peuple, c’était l’un des projets fous de Rémy Daillet-Wiedemann. Mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste le 22 octobre dernier, le père de sept enfants, déjà écroué et inculpé en juin dernier dans le cadre de l’enlèvement de la petite Mia, projetait de s’en prendre à l’État, jusqu’à s’emparer de l’Élysée, selon des informations révélées par Le Parisien.
C’est une enquête de la DGSI qui a mis au jour un inquiétant dessein visant à s’emparer du pouvoir avec l’aide d’une vaste organisation paramilitaire, dans le cadre d’une « opération Azur ». Au total, 14 personnes ont été arrêtées. A partir de la Malaisie où il vivait avec sa famille avait d’en être expulsé dans le cadre du rapt de Mia, il avait mis sur pied son projet et posté des vidéos pour appeler au coup d’Etat contre un gouvernement « totalement vendu aux puissances de l’argent » qui propose un vaccin qui « tue ».
Aucune date n’était fixée et son groupuscule ne comptait que 300 membres, dont des militaires et policiers en activité, mais il espérait le soutien du « peuple de France ». 300 000 personnes avaient vu sa vidéo… Il était suivi par des néo-nazis, des extrémistes de gauche, des survivalistes, des complotistes, des antivax, des gilets jaunes radicaux…
