Ce samedi à Zarzis, les écoles n’ouvriront pas leurs portes. C’est ce qu’a annoncé, dans une déclaration médiatique, le secrétaire régional de l’UGTT à Zarzis, Hedi Hmidi. Ce dernier a indiqué que cette mesures a été prise afin de « préserver la santé des élèves ». Il a dans ce sens évoqué les cas de suffocation qui ont eu lieu vendredi dans une école et dans les garderies du centre-ville suite à l’usage de gaz lacrymogène lors d’altercations entre manifestants et forces de l’ordre.
Les urgences de l’hôpital régional de Zarzis ont admis hier de nombreuses personnes victimes de gaz lacrymogène, dont un grand nombre d’enfants et de femmes.
Pour rappel, vendredi 18 novembre, des violences ont éclaté lorsque des habitants de la ville de Zarzis ont voulu se rendre à Djerba pour afficher leur mécontentement et faire part de leurs revendication devant les invités Sommet de la Francophonie.
Les forces de l’ordre leur ont barré la route puissant les protestataires à se rabattre dans le centre-ville où les attendait un imposant dispositif de sécurité, provoquant des heurts.
Ils comptaient protester contre les incidents qui ont lieu lors de l’identification des 18 migrants irréguliers de la région qui ont trouvé la mort en tentant de rallier les côtes européennes.