Le premier navire de la Flottille de la Résilience mondiale a levé l’encre depuis le port de Bizerte, en direction de la bande de Gaza.
Le comité a publié sur son compte X : « À l’heure actuelle, le premier navire de la Flottille de la Résilience mondiale a appareillé du port de Bizerte, dans le nord de la Tunisie, en direction de Gaza.»
Quelques minutes avant la publication du comité, les médias sur place ainsi que des militants ont filmé le départ des premiers navires de la Flottille de la Résilience mondiale, du port de Bizerte à la bande de Gaza.
72 tunisiens participent
Pour rappel, la Flottille Résilience Mondiale compte actuellement une cinquantaine de navires rassemblés dans les ports tunisiens, dont un convoi maghrébin de 23 navires, ainsi que 22 navires étrangers, transportant des participants de plusieurs pays, notamment 72 tunisiens, comme l’a indiqué Nabil Chenoufi, membre du comité de pilotage de la flottille Al-Soumoud Maghreb, hier, lors d’une conférence de presse au port de Sidi Bou Saïd. D’autres militants venus d’Europe et d’Amérique latine, ainsi que des États-Unis, du Pakistan, de l’Inde et de la Malaisie seront du voyage.
Fin août dernier, un convoi de navires a quitté le port espagnol de Barcelone, suivi d’un autre à l’aube du 1er septembre depuis le port de Gênes, dans le nord-ouest de l’Italie.
Dimanche dernier, des navires espagnols et italiens, membres de la « Flottille Résilience », ont commencé à arriver au large des côtes tunisiennes, en prévision de leur départ vers Gaza pour briser le blocus israélien et ouvrir un couloir humanitaire afin d’acheminer de l’aide aux Palestiniens affamés.
Ces derniers jours, des navires européens ont devancé leurs homologues maghrébins en direction du port de Bizerte, point de départ pour Gaza.
La flottille comprend des dizaines de navires et des centaines de participants venus de 47 pays arabes et occidentaux, dont d’éminents responsables politiques, artistes et parlementaires.
C’est la première fois qu’un nombre aussi important de navires se dirigent ensemble vers Gaza. Israël a déjà intercepté des navires se dirigeant vers la bande de Gaza, les a saisis et a expulsé les militants à bord.
Depuis le 2 mars, Israël a fermé tous les points de passage vers Gaza, empêchant toute nourriture, tout médicament ou toute aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza. Cette situation a plongé la bande de Gaza dans la famine, malgré l’arriéré de camions d’aide à ses frontières.