Le Premier ministre Yaïr Lapid a rejeté les tentatives américaines de faire pression sur Israël pour qu’il réexamine les règles d’ouverture du feu de son armée après qu’une enquête de l’armée israélienne sur le meurtre de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh ait déterminé qu’une erreur de tir d’un soldat israélien était probablement la cause du décès.
S’exprimant lors d’une cérémonie de remise de diplômes à des officiers de la marine à la base navale de Haïfa, M. Lapid a déclaré qu’il entendait « des appels à poursuivre les soldats de Tsahal » suite à la mort de Shireen Abu Akleh.
« J’entends les appels à changer nos règles d’ouverture du feu », a-t-il affirmé.
« Israël a exprimé sa tristesse suite à sa mort. C’est une tragédie qui s’est produite lors d’un incident au cours duquel il y a eu des tirs ennemis nourris. L’armée israélienne ne tire jamais intentionnellement sur des personnes innocentes. Nous sommes profondément attachés à la liberté de la presse et nos règles d’engagement sont parmi les plus strictes au monde », a rappelé M. Lapid. « Mais pour être clair, je ne permettrai pas qu’un soldat de Tsahal qui se protégeait d’un tir terroriste soit poursuivi en justice juste pour recevoir des applaudissements de l’étranger », a-t-il poursuivi.
« Personne ne nous dictera nos règles, alors que c’est nous qui nous battons pour nos vies. Nos soldats ont le soutien total du gouvernement d’Israël et du peuple d’Israël », a assuré le Premier ministre.
