Ukraine, Gaza, deux guerres injustes qui n’ont rien en commun sauf qu’elles tuent des innocents et sont imposées par des dirigeants qui poursuivent des objectifs propres sans souci du droit international.
On pourrait donc soutenir que Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahou se ressemblent, agissent de la même manière, utilisent pratiquement les mêmes mots pour s’expliquer, se justifier, démontrer que leur guerre est juste. Ils ne font que se défendre face à un adversaire qui les menace – l’Otan ou le Hamas-, ils se battent pour assurer la sécurité de leur pays, l’avenir de leurs concitoyens.
Poutine et Netanyahou aspirent à la paix, mais « leur » paix conquise à leur conditions : l’élimination des causes du conflit et la démilitarisation de leur adversaire. Le territoire où se déroulent les combats leur appartient en fait. La Bible ou l’Union soviétique en témoignent… Ils peuvent même faire appel à la religion. Les deux autocrates partagent aussi la volonté d’aller jusqu’au bout quel qu’en soit le prix.
Un autre point commun : ils sont sous la loupe de celui qui affirme « diriger le monde », Donald Trump. Quoi que l’on pense de ses manières, de ses fanfaronnades, il est le seul, grâce à la puissance de son pays, à pouvoir peser sur le cours des événements. Il répète que trop de gens meurent en Ukraine et à Gaza et qu’il est urgent d’arrêter. Oui, mais jusqu’à présent, il ne fait que parler…