Pâtes fraîches, sauces savoureuses, huile d’olive artisanale… La cuisine italienne a été inscrite mercredi au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, une première mondiale pour un pays qui devrait encore accroître l’attractivité touristique de la péninsule.
La candidature italienne, soumise en 2023, figurait parmi les 68 dossiers examinés de mardi à jeudi par un comité de l’organisation onusienne réuni à New Delhi, qui a aussi reconnu la fête indienne des lumières, Diwali. Cette reconnaissance «honore qui nous sommes et notre identité», s’est réjouie la Première ministre Giorgia Meloni, dont le gouvernement d’extrême droite promeut les produits «Made in Italy» dans le cadre de son programme nationaliste.

«Car pour nous, Italiens, la cuisine n’est pas seulement de la nourriture ou un recueil de recettes. C’est bien plus: c’est la culture, la tradition, le travail, la richesse», a-t-elle réagi dans un communiqué. L’Italie est mondialement célèbre pour sa gastronomie, notamment ses pâtes, ses pizzas et ses glaces, mais aussi pour la grande variété de ses spécialités régionales élaborées à partir d’ingrédients simples et locaux.
Transmissions pluriséculaire
La fabrication de la pizza à Naples figure déjà sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, tout comme le café expresso, mais cette inscription a une portée plus large, concernant la cuisine dans son ensemble. Elle diffère aussi de celle de la France, sa rivale culinaire, qui a obtenu en 2010 la reconnaissance de l’UNESCO pour «le repas gastronomique des Français», composé de quatre plats.
