Le président d’Ennahdha et président du parlement dissous, Rached Ghannouchi, a affirmé, dans une déclaration à al-Jazeera, que « la brigade antiterroriste a convoqué plus de 30 députés pour les interroger ».
Rached Ghannouchi a, par ailleurs, exprimé son rejet de la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple.
Il a appelé à la tenue d’un dialogue national pour sortir de l’impasse.
Kaïs Saïed qui avait annoncé hier la dissolution de l’Assemblée, a qualifié la plénière tenue hier, à distance, de « tentative de coup d’Etat avorté » et de « complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat ».
Il a indiqué que les participants à cette plénière allaient être poursuivis pénalement, faisant savoir que la ministre de la Justice a donné ses instructions au parquet pour engager des poursuites judiciaires dans cette affaire.
Dans une déclaration à Mosaïque cet après-midi, le deuxième vice-président de l’Assemblée dissoute, Tarek Fetiti, ayant présidé la plénière virtuelle de la veille, a dit se tenir à la disposition des forces sécuritaires et de la justice.
Il a affirmé avoir accepté de présider la séance parlementaire pour pousser à une solution et au dialogue.
La plénière d’hier tenue avec la participation de 116 députés, avait entériné un projet de loi abrogeant les décrets loi adoptés depuis le 25 juillet dernier.