“Je ne suis pas opposée à la reconnaissance de la Palestine, mais nous devons établir des priorités” a déclaré Mme Meloni à la presse italienne à New York, où elle doit s’exprimer mercredi à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Souvent critiquée pour son silence par l’opposition, et alors que des dizaines de milliers d’Italiens sont descendus lundi dans les rues pour protester contre la guerre à Gaza et réclamer des actes au gouvernement de Rome, Mme Meloni a annoncé que sa majorité présenterait une motion devant la Chambre des députés.
“La majorité gouvernementale présentera une motion pour dire que la reconnaissance de la Palestine doit être subordonnée à deux conditions: la libération des otages et, bien sûr, l’exclusion du Hamas de toute dynamique gouvernementale en Palestine”, a-t-elle dit, selon ses déclarations retransmises en Italie.
“Personnellement je continue à considérer que la reconnaissance de la Palestine en l’absence d’un Etat qui n’a pas les attributs de la souveraineté ne résout pas le problème ni ne produit de résultats tangibles pour les Palestiniens”, a-t-elle cependant estimé.