A la veille de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, où le président de la République, Emmanuel Macron, doit annoncer la reconnaissance de l’Etat de Palestine, la Grande Mosquée de Paris fait part de « sa profonde considération pour cette décision historique, conforme au droit international et aux principes de justice ».
Cette décision, qui « honore la tradition universaliste de la France », vient rappeler la « force du droit », face à « une situation d’injustice prolongée qui met en péril la paix et la sécurité mondiales », estime l’institution. Son recteur, Chems-eddine Hafiz, juge « impératif » que la « spirale de souffrances » dans la bande de Gaza « prenne fin et que le droit humanitaire soit enfin respecté ».
« Dans le même esprit, la libération de tous les otages demeure une exigence morale et universelle, condition indispensable à une paix véritable », poursuit-il, soulignant que cette reconnaissance « n’est dirigée contre personne » et « ne saurait être interprétée comme un signe d’hostilité envers les juifs de France ».
« Nous veillons depuis toujours à ce que le conflit israélo-palestinien, aussi dramatique soit-il, ne soit jamais importé sur le sol français et ne vienne fissurer l’unité de notre pays », ajoute Chems-eddine Hafiz.