Le président-coordinateur de l’instance nationale consultative pour une nouvelle république, Sadok Belaïd, a remis ce lundi 20 juin la première mouture de la nouvelle constitution au président de la république, Kaïs Saïed.
Lors d’une rencontre les ayant réunis à Carthage, les discussions ont porté sur « les nouveaux concepts et les nouvelles idées, ainsi que sur le déroulement du dialogue pendant la période écoulée, et l’échange de vues multiples », indique un communiqué de la présidence.
Le président de la république a affirmé, à cette occasion, que « le projet de constitution n’est pas définitif, et certains de ces articles sont matière à révision et à davantage de réflexion ».
Dans une brève déclaration vidéo à l’issue de la rencontre, Sadok Belaïd a indiqué avoir remis au chef de l’Etat la mouture du projet de constitution de la nouvelle république. « Nous avons réussi à respecter les délais impartis, et à présenter le texte au rendez-vous convenu, soit le 20 juin », a-t-il souligné.
Belaïd a reconnu que ce projet de constitution était élaboré dans des conditions difficiles du fait du peu de temps qui lui était consacré, mais « nous sommes parvenus avec l’aide de tous, de nos collègues et d’experts à s’en acquitter », a-t-il martelé.
Il a souhaité que ce projet de constitution apporte satisfaction au président de la république.
Sadok Belaïd avait déclaré, ce week-end, que le régime politique inscrit dans la constitution est purement tunisien ; il permettra de pousser l’économie tunisienne vers l’avant et d’en être le moteur.
Selon ses dires, le premier chapitre de la constitution va être consacré aux questions économiques et sociales et les moyens de promouvoir l’économie tunisienne.