Invité ce lundi 13 décembre 2021 sur les ondes de Jawhara FM, Yadh Elloumi a révélé qu’une conférence de presse aura lieu le 14 décembre 2021 afin d’annoncer la création du mouvement « Sauvetage national ». Il témoignera de la participation de personnalités publiques de différentes orientations idéologiques.
Il a précisé que ce mouvement comprenait Ahmed Néjib Chebbi, Hassouna Nasfi, Mustapha Ben Ahmed, Faouzi Abderrahmane, Nesrine Laâmari et Tarek Fetiti.
« Il s’agit des membres du comité exécutif. Parmi les personnes faisant partie du mouvement, je peux citer Ayachi Zammel et Mehdi Abdeljaoued. Il y a, aussi, beaucoup de jeunes. Nous nous sommes rassemblés afin de créer un cadre de travail pour le sauvetage du pays et non-pas pour fonder un nouveau parti », a-t-il déclaré.
Yadh Elloumi a expliqué que le mouvement rassemblait des personnes contre le 25-Juillet, la dictature et le cumul des pouvoirs. L’absence de leaders d’Ennahdha s’explique par les erreurs commises par le parti et l’approche s’opposant à certains objectifs.
« Nous sommes contre le retour du parlement et nous considérons qu’il n’avait plus lieu d’exister. Affirmer le contraire serait de l’immaturité politique », a-t-il poursuivi.
Le député a affirmé qu’il était contre la méthode d’application des mesures du 25 juillet 2021. Il a souligné l’importance de l’évaluation des partis et de la situation politique à travers des élections.
« Kaïs Saïed n’est pas le président de la République mais le président du pouvoir en place. Il est au centre du problème. Nous ne sommes plus dans un système républicain. Il a été élu afin d’appliquer la Constitution. Il a suspendu son application », a-t-il déclaré.
Yadh Elloumi a rappelé qu’il avait appelé à la tenue d’élections générales anticipées depuis le 1er août 2021. Par la suite, le député a expliqué que le comité exécutif du mouvement approchera les Tunisiens afin de les sensibiliser quant à l’importance d’élections anticipées dans un cadre légal.