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Sommet sur l’Afrique: milliards et gouvernance

F Farès par F Farès
depuis 4 ans
dans INTERNATIONAL, Les infos du jour, SLIDER
Sommet sur l’Afrique: milliards et gouvernance
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En ouvrant cet après-midi le « sommet de l’urgence et de l’ambition »   consacré à la relance économique de l’Afrique,  Emmanuel Macron a proposé « une nouvelle donne », passant à la fois par la mobilisation de l’investissement privé et le recours à un instrument financier peu utilisé, les droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international. Selon lui, et le FMI, le « besoin de financement de l’Afrique d’ici à 2025 s’élève à 285 milliards de dollars ». Durement frappée par la pandémie, l’Afrique est en grande difficulté: pour la première fois en 50 ans, la croissance a été négative en 2020, moins 2,1%. Elle devrait monter à 3,4% cette année et à 4% en 2022, mais la dette s’est aggravée et la Banque africaine de développement, la BAD, estime que 30 millions d’Africains pourraient tomber dans l’extrême pauvreté.

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Le Français Macron parle de la nécessité d’un « new deal », le Togolais Faure Gnassimbé de celle de poser les bases d’un nouveau cycle de croissance ». Le Sénégalais Macky Sall veut aller plus loin et avance que  » l’Afrique a surtout besoin d’une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale, avec des mécanismes innovants nous permettant d’accéder aux marchés de capitaux à des coûts soutenables et selon des maturités adaptées aux actifs à financer ». Un moratoire sur les intérêts de la dette, mis en place en avril 2020 par le G20, a permis de donner un peu d’air au pays africains les plus endettés, mais c’est loin d’être suffisant pour éviter un décrochage qui serait préjudiciable bien au-delà de l’Europe. Cependant, la remise de dettes par le club de Paris semble une fausse solution car de plus en plus le créancier principal est la Chine

Les Etats-Unis ont accepté, en mars, une réallocation des DTS, droits de tirage spéciaux, de 650 milliards de dollars. Sur le papier, l’Afrique a droit à 34. Le président français a plaidé pour que « les 34 milliards deviennent 100 milliards » via un un transfert de la part des pays occidentaux sur leur propre allocation, via divers fonds du FMI. La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, qui participe au sommet en visioconférence, s’est déclarée favorable à cette option, sous réserve que l’usage des fonds soit « transparent et responsable ». La patronne du FMI, Kristalina Georgieva ne s’est pas opposée à l’augmentation des DTS pour l’Afrique en déclarant que « ce sommet sur le financement des économies africaines » est un « moment très important  pour inverser un processus de divergence, qui est très dangereux, entre les économies avancées et les pays développés, en particulier l’Afrique ».

Éditorialiste au site burkinabé Wakat Sera, le journaliste Siaka Cissé n’était guère optimiste ce matin: « Qu’attendre de ce «New Deal de l’Afrique»? Certainement pas grand-chose!  Car le diagnostic du mal dont souffre «Maman Afrique» est connu et se décline en plusieurs maladies dont les plus graves sont, la mal gouvernance, la corruption, le népotisme, la présidence à vie et la sclérose de la classe politique incapable de proposer des «new deal» aux peuples… »  En effet, l’Afrique doit consentir un sérieux effort pour arriver à une meilleure gouvernance. La fuite illégale de capitaux s’élève à plus de 75 milliards d’euros par an. La corruption et les détournements de fonds plombent les économies qui trop souvent profitent avant tout à un nombre restreint de personnes… Autant de problèmes qui font hésiter les investisseurs.

De nombreux chefs d’État ont profité de ce sommet pour des contacts bilatéraux. C’est notamment le cas de Kaïs Saïed qui s’est entretenu avec ses homologues ivoirien, congolais -RDC- et sénégalais et  a discuté avec la présidente de la BERD, Banque européenne pour la reconstruction et le développement, Mme Odile Renaud-Basso. Il a dans le cadre des préparatifs du 18ème sommet de la Francophonie,   également vu Louise Mushikiwabo,  secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Les participants n’ont pris aucune décision mais simplement affirmé en conclusion de leurs travaux que les pays d’Afrique ne doivent pas être abandonnés et un important soutien financier est indispensable pour relancer leurs économies.

F Farès

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