Le Maroc a bénéficié d’un appui financier de 350 millions $ de la Banque mondiale en soutien au Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI, 2020-2027). C’est ce qu’indique un communiqué de l’institution, publié le lundi 24 juillet.
Cet appui de la Banque servira à financer un sous-ensemble d’activités incluses dans le PNAEPI, à travers trois piliers stratégiques, à savoir : le renforcement de la gouvernance du secteur de l’eau, l’amélioration de la viabilité financière et de l’efficacité de l’utilisation de l’eau ainsi que l’intégration des ressources en eau non conventionnelles.
« Concrètement, le programme vise à économiser 25 millions m3 d’eau potable dans les réseaux de distribution d’eau, soit l’équivalent de la consommation annuelle des provinces d’El Jadida et de Sidi Bennour », a déclaré Carolina Dominguez Torres, chef de programme à la Banque mondiale. Cette opération permettra de réutiliser 52 millions m3 d’eaux usées traitées, ce qui représente 52 % de l’objectif du PNAEPI de 100 millions d’eaux usées traitées disponibles pour réutilisation d’ici 2030, a-t-elle ajouté.
Selon l’institution de Bretton Woods, le royaume chérifien est l’un des pays du monde les plus touchés par « le stress hydrique » en raison des effets persistants du changement climatique. « La pénurie d’eau impose des contraintes économiques importantes, qui devraient s’aggraver à mesure que le pays se rapproche du seuil absolu de 500 mètres cubes d’eau par personne et par an d’ici à 2030 », a-t-elle souligné.