« Le dialogue doit se faire avec Israël. Il doit se faire uniquement avec Israël. Israël est prêt », a déclaré aux journalistes l’émissaire américain Tom Barrack en marge d’une conférence sur la sécurité à Manama, au Bahreïn, alors que les attaques israéliennes s’intensifient contre les bastions du Hezbollah, près d’un an après un accord de trêve. Vendredi, le président libanais Joseph Aoun a accusé Israël d’avoir répondu à son offre de négociation par une intensification de ses frappes dans le pays.
Les autorités libanaises ont mené par le passé des pourparlers indirects avec Israël, mais des négociations directes pourraient être la clé pour apaiser les tensions, a estimé M. Barrack. Si les dirigeants libanais sont prêts à le faire, les Etats-Unis peuvent aider et faire « pression sur Israël pour qu’il se montre raisonnable », a-t-il affirmé.
Les Etats-Unis pressent le Liban de suivre l’exemple de la Syrie voisine, qui cherche à conclure un accord de sécurité avec Israël. « La voie à suivre est très claire : il faut se rendre à Jérusalem ou à Tel-Aviv pour discuter aux côtés de la Syrie. La Syrie montre la voie », a encore dit M. Barrack lors d’une table ronde.
