Pour la quatrième fois consécutive en moins d’un mois, des organisations de la société civile et plusieurs formations politiques ont défilé, samedi 13 décembre, à Tunis pour dénoncer et exiger la cessation des atteintes répétées aux droits fondamentaux en Tunisie.
Sous le slogan « Les chaînes se briseront », emprunté à un vers de l’hymne national, la marche a débuté à 15 heures devant le siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), sur l’avenue des États-Unis, pour finir sur la place de l’Indépendance, à hauteur de la statue d’Ibn Khaldoun.
Parmi les organisateurs de cette mobilisation figurent la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), l’Association tunisienne des femmes démocrates, l’Ordre national des avocats tunisiens, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux.
À travers cette nouvelle mobilisation, la société civile tunisienne entend réaffirmer son attachement aux libertés, à l’État de droit et aux principes démocratiques, dans un contexte politique jugé de plus en plus restrictif mais également de plus en plus contesté.
Cette marche s’inscrit, dans un climat de contestation persistante, marqué par une multiplication des rassemblements ces dernières semaines.
« Remplissez les prisons, ô justice aux ordres. », « Nous poursuivrons la lutte jusqu’à la chute du régime. », « Libertés, libertés : l’État policier n’a plus sa place. », « Un président en échec gouverne par la force policière. », ont scandé les 2 000 manifestants présents.
